J’ai le goût de la fête sept jours sur sept Et quand je m’entête plus rien ne m’arrête
Un électron libre et ses démons En équilibre à haute tension
J’ai la fibre pour tout ce qui vibre Mais sans frisson je tourne en rond
L’énergie d’un diable des manières peu fiables Quand je pars au flambeau je peux finir minable
Wouh ouh Wouh ouh
Mes forces s’estompent je m’impatiente Mes oreilles saignent donnez-moi de l’air
Et ces cachetons ça me fout les jetons Quand j’arrête de boire je tremble le soir
Respirer pour se calmer sortir enfin de cette apnée J’ai perdu pied j’ai chaviré la marée m’a rattrapé
T’as pas vu passer l’heure Tu vas finir sur la paille T’as perdu le compteur De tout ce qui déraille
Wouh ouh Wouh ouh
Je suis sur le fil ça tient plus à rien
Mes pensées vrillent je me sens pas bien
J’attends le marchand qu’il vende son sable Pour ce sommeil d’or j’ai pas l’argent
Toi qui m’a vu dans cet état
Tu tournes le dos quand j’ai besoin de toi
Mais j’ai appris de ton mépris
Et je me prélasse de tes menaces
T’as pas vu passer l’heure Tu vas finir sur la paille T’as perdu le compteur De tout ce qui déraille
Wouh ouh Wouh ouh
Le mal de dos
Que tu sens revenir
Quand tu te couches tard
Que tu passes tes nuits dans les bars
J’en perd la tête
J’ai plus la recette
C’est plus de mon âge
La nuit je me relève en nage
T’as pas vu passer l’heure Tu vas finir sur la paille T’as perdu le compteur De tout ce qui déraille
Wouh ouh Wouh ouh
Je suis sur le fil
Ça tient plus à rien Mes pensées vrillent Je me sens pas bien
J’attends le marchand Qu’il vende son sable Ce sommeil d’or
Et moi qui attend
Moi qui attend
Moi qui attend Moi qui attend
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