Plus envie d'écrire c'est fini
Devenir observateur de ce monde sans réflexion
Voici mon rêve
Trois hirondelles
Se posent, la racine est ici
Des volets entrebâillés me montrent une belle colline à droite
Cachée partiellement par quelques arbres
On peut y voir qu'elle est jolie la croix
Souvenir familial inoubliable
Avec mon grand-père qui s'approche peu à peu du trépas
Enlacés on profite de la vue du spectacle
Le vent violent nous rendra super calme
Je payerai pour refaire cela
Maintenant il n'en est plus capable
Peur de le voir un jour sur l'asphalte
Un homme rempli d'culture et d'valeurs
Un humour et une très grande sensibilité
On s'dit très rarement à tout à l'heure
Dans son monde, tant qu'il le quitte pas pour en rejoindre un autre
Dans sa volatilité
J'me sens serein
Même si à tout moment j'peux recevoir l'appel décisif
Croyant mais pas pratiquant
Il ira au paradis, c'est pas pour des visites
Mais je continue, j'balaye le regard
En essayant d'effacer ces pensées nocives
Couché d'soleil couleur pelage de renard
On met du temps avant d'dépenser nos vies
Passer ces moments avec ceux qu'on aime
"bonjour grand-père"
Peur de la fois où se sera la dernière (sera la dernière, sera la dernière)
Une larme coule sur ton visage
Toute la tristesse remonte et rempli mon cœur
Tu dessinais bien elle est tant fine ton œuvre
Tu nous traçais mon frère et moi
J'ai le tableau dans l'salon
Pas dis "je t'aime" assez d'fois
Laisse moi t'demander pardon
Mais l'amour est présent
Je vais passer te voir
Envie d'te dire à quel point j'pense à toi
Dire qu'tu vas écrire un livre sur ton histoire
Tu me dis que tu m'vois dans le miroir
La démence prend le dessus
En une heure tu me l'as dis six fois
Les mêmes passions depuis tant d'années
Pas beaucoup de monde toujours enfermé
Surement de toi que j'tiens ça
Malheureusement, ne plus te voir
Un jour, ce jour viendra
Presque impossible de ne plus y penser
J'veux même pas imaginer la tristesse ressentie une fois en souvenir ce dur moment rangé
Le pire, c'est que c'est sensé
J'veux pas voir ça, mes yeux envie d'les enlever
Je regarde l'horloge, le calendrier, la montre
Et j'vois bien que le temps ronge le cadran...
Une larme coule sur ton visage
Toute la tristesse remonte et rempli mon cœur
Tu dessinais bien elle est tant fine ton œuvre
Tu nous traçais mon frère et moi
J'ai le tableau dans l'salon
Pas dis "je t'aime" assez d'fois
Laisse moi t'demander pardon
Mais l'amour est présent
Je vais passer te voir
Promis...
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