Je pose ma cigarette,
La fumée consommant
Un sacré mal de tête,
Douloureuse tourmente.
La ville s'agite encore
Alors que les faillites
Nous chantent leurs trésors,
Nos chemises en délite
Ah ... Ah...
Il me semblait si bon
Ce vent sur mes épaules,
Créditant les actions
De pôle en monopole.
Mais d'excès en saturation,
Se perdent nos spéculations
De stocks qui s'emmurent
De quota d'immigration.
Ah... Ah... J'ai rien vu venir
Ah... Ah... Et rien n'est resté
Je pose ma cigarette,
La fumée contrariée,
Ma gorge en tête à tête,
Face à de vieilles pensées.
Il faudrait une idée,
Une nouvelle donne,
Un ken se déguiser,
Un mec qui s'y colle.
Ah... Ah...
Sous le ciel de Wall street :
Un morceau, une solution
De flux, de déflation,
De nouvelle tactique.
Et sur la table du comptoir,
La caisse foutrement fermée
Porte sa victoire
Sur mes années de créancier.
Ah... Ah... J'ai rien vu venir,
Ah... Ah... Et rien n'est resté.
Ma cigarette se meurt,
La fumée pragmatique,
Mais s'écoule mes pleurs.
Au moment de fermer boutique
Y'a des emplois ou des missiles.
Je bosserai dans la vallée
Où je construirais des circuits
Pour les voies ferrées
Ah... Ah...
Et le soir, je lirai du Steinbeck ?
Au creux de mes monts sans kopecks.
Je laisserai la lumière pleuvoir
Au seuil de l'espoir ?
Et sous cesse, (sonner ?), sonner
Je maudirais ce jeudi noir ,
Un jeudi particulier
Qui a grisé nos mémoires .
Ah... Ah... J'ai rien vu venir,
Ah... Ah... Et rien n'est resté.
Ah... Ah... J'ai fini par partir,
Ah... Ah... Loin de ces folles années.
Ces folles années,
Ces folles années,
Ces années folles,
Ces années folles ...
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