Il me disait que le monde était vraiment bien plus grand
Que ces chemins de ronde, je les connaissais depuis un moment
Et qu'une ombre d'esprit me semblerait d'avant
Qu'une pensée vagabonde serait le mieux pour comprendre au-devant
Alors, je l'ai dit, et repris sous les cris
À ceux qui voulaient bien entendre ce que j'avais un jour appris
Ici, sans mépris, où se déroule ma vie
À l'ombre de l'immonde, j'ai combattu et terrassé l'Envie
Ainsi, je le revois assis, avec ses cheveux gris et sa canne, à côté
Ainsi, près du plus grand menhir où il aimait sourire, doucement se poser
Aussi, on savait bien, ici, que cette place idéale lui était attitrée
Ainsi, je me souviens de lui, qui me racontait tant d'histoires sans s'arrêter
L'oubli n'était pas dans celui qui, déjà tout petit, se savait érudit
Quand un jour, il fut pris, repéré et choisi comme élève apprenti
De nos vieux sages qui, toujours dans le défi du combat de l'esprit
Connaissaient les conflits, les doutes et l'harmonie
Loin de certains hommes trop épris de furie
Éloignés, en somme, de la grande magie
De la nature toute-puissante, à jamais
D'après ces futurs que personne ne sait
Ils viennent, les plus durs, alignés, de ce fait
Les rochers qui furent levés avant qu'il n'ait
Appris et compris après toutes ces années
À écouter les druides qui devaient le former
Jusqu'à ce jour où enfin, il devint à son tour celui qui était prêt à enseigner
La beauté du monde que les dieux ont sculpté
Les traits qui se fondent, éclairant les pensées
Tous ces caractères qui dansent dans la ronde
Afin de les confondre pour mieux se raisonner (pour mieux se raisonner)
Pour mieux se raisonner (pour mieux se raisonner)
Pour mieux se raisonner
Le vieux druide était parmi nous
Toujours éveillé ou aimé sans tabou
À regarder le monde de tous côtés
Mais sans jamais le juger
Le vieux druide était parmi nous
Parmi nous
Il savait comment deviner ce que chacun de nous attendait de lui
Il savait prendre son temps à écouter et essayer de vivre les récits
De tous ces gens importants à ses yeux qui le consultaient pour être aussi
Près de tous les dieux qui vont de l'avant, se rapprocher d'un avenir qui
Serait écrit déjà depuis longtemps quand le monde n'était pas celui que l'on connaît
Bien avant les combats et les jours sombres que les dieux ont vécus pour que naisse la paix
Tout près d'un feu, tout était si mystique
L'Homme était pieux et semblait fantastique
Les gens se savaient dans le jeu où l'enjeu était de s'imprégner au mieux de tous ces rites
Ils regardaient très souvent dans les yeux celui qui était venu comprendre, apprécier
Les récits, les sages et les mots de tous ceux qui, bien sûr, l'avaient complètement imprégné
Il parlait d'amour, de guerre et de danger
De contre et de pour, afin de questionner
La vie de celui qui venait consulter
Répondre à son tour sans l'avoir demandé
Il guérissait toutes les plaies, toutes les maladies qui nous tombaient dessus
Il comprenait ce qu'était la mort, la vie, après un terrible vécu
Il avançait avec ces hommes, ces femmes qu'il ne voulait pas perdre de vue
Ce qu'il était fait pour charmer les âmes, parler avec elles, les mettre à nu
Le vieux druide était parmi nous
Toujours éveillé ou aimé sans tabou
À regarder le monde de tous côtés
Mais sans jamais le juger
Le vieux druide était parmi nous
Parmi nous
Il connaissait les arbres et tous les signes de la nature qui chantent à jamais
Reconnaissait les arbres et les racines qui n'avaient pour lui aucun secret
Lui, qui avait vécu quelques famines, des hivers assassins, qui laissaient
Tel un fléau, tellement de victimes qu'il savait maîtriser les regrets
Toute l'histoire a été d'avancer pour s'occuper au mieux des personnes du clan
Lancé comme une pierre au-dessus d'un ruisseau, passant de l'un à l'autre, toujours en ricochant
Les problèmes étaient pour lui des passages
Des moments de vie, d'éclaircies, de nuages
Des symphonies enfermées dans des cages
Qu'il fallait libérer pour que chantent les orages
Avec son ami favori, qu'il rejoignait souvent pour comprendre et maîtriser les mots
De nos désirs à nous, simplement, tel converser, il savait faire, avec le corbeau
Ce qui me manque plus que tout aujourd'hui
Même si je sais bien, qu'au fond, son esprit
Est parmi nous, il n'est jamais parti
Devant vous, j'avoue
Que l'oiseau me l'a dit
Que l'oiseau me l'a dit (que l'oiseau me l'a dit, que l'oiseau me l'a dit)
Le vieux druide était parmi nous
Toujours éveillé ou aimé sans tabou
À regarder le monde de tous côtés
Mais sans jamais le juger
Le vieux druide était parmi nous
Toujours éveillé ou aimé sans tabou
À regarder le monde de tous côtés
Mais sans jamais le juger
Le vieux druide était parmi nous
Parmi nous
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