Montré du doigt par un destin phagocyté
Par des paroles et des refrains dans la cité
J'ai cherché depuis tout gamin ma vérité
En tenant fort dans mes mains l'égalité
En passant par d'autres chemins, fraternité
Je n'ai jamais trouvé la fin, l'affinité
De tout ce que j'ai fait de bien, ma liberté
Laissant derrière le baratin, futilité
Écouter au loin le son des bougnoules qui s'approchent
Apprécier le souffle fou qui fait gonfler les poches
Balayer tout ce tabou avant qu'on nous reproche
D'être au-dessus des cailloux qu'on balance et ricoche
Un jour viendra où l'on qu'on fera sonner les cloches
Qui saura trouver les sous bien cachés dans nos poches
Et comme la flèche au-dessus que l'on tire et décoche
On touchera tout de vous, surtout le plus fantoche
Donc, n'oubliez pas de changer
Faites tout pour devenir moins pire
Passez pas de nous vos sentiers
Je n'arrête pas de le dire
Moi qui voulais avancer sur des routes privées
Trouver des nouvelles joutes cachées sous des pavés
J'ai cherché mes armes a pris du temps, voire des années
Pour faire passer le soleil à temps devant mes pensées
Ah, comme on dit : "Si on avait su !"
Un peu plus tôt ce qu'on aurait pu faire avant d'être déçu
Me serais-je perdu ?
Amenez-moi
Tout près d'un menhir
Que je puisse
Enfin lui raconter
Tout ce que j'ai fait
Ici, de pire
Et ce qui m'a
Parfois fait saigner
Tel un royaume devant moi qui s'est figé
Tels des gens qui ne bougent pas, tout stratifiés
Tel placé à côté d'un roi, prêt à quitter
Une vie remplie de combats, si bien menée
Une (?), c'est normal est gravée dans la roche
Une de ces pierres tombales taillée à coups de pioche
Quand toutes ces peintures murales éclairées sous des torches
Juste après, Néandertal nous était bien plus proche
L'histoire est passée, mais le monde l'a dépassée
Dans les grottes grondent des voix qu'on avait oubliées
Rien est différent, et pourtant, tout est éloigné
Ainsi, dans les champs, les pierres sont toujours alignées
Avons-nous le droit d'imaginer
Ce qui n'est plus là m'est dessiné
Sur des parois vieilles et abîmées
Qui me font rêver
Amenez-moi
Tout près d'un menhir
Que je puisse
Enfin lui raconter
Tout ce que j'ai fait
Ici, de pire
Et ce qui m'a
Parfois fait saigner
Oubliez tous
Oubliez le reste
Oubliez les fous, les marchands et la peste
Oubliez les fous, oubliez les gestes
Oubliez les paroles de ceux qui nous testent
Tous ces lendemains incertains qui ne font que bouger
Tous ces souvenirs lointains qui parlent de nos aînés
Toutes ces (?), enfin posées sur du papier
Juste signées d'une main que je ne peux couper
Me voilà donc au pied du mon mur
Entre mes brèches et toutes mes fêlures
(?) sur celles de mes fractures
Les Dieux me rassurent
Amenez-moi
Tout près d'un menhir
Que je puisse
Enfin lui raconter
Tout ce que j'ai fait
Ici, de pire
Et ce qui m'a
Parfois fait saigner
Amenez-moi
Tout près d'un menhir
Que je puisse
Enfin lui raconter
Tout ce que j'ai fait
Ici, de pire
Et ce qui m'a
Parfois fait saigner
Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)