Décadent
Lucio Bukowski
paroles Lucio Bukowski Décadent

Lucio Bukowski - Décadent Lyrics

Finir en croix sans la passion
J'porte une couronne dans la station
Parle tout seul, Dieu me digère
Effluves de Gin dans la prière
Pas de vago mais le plein d'fuel
J'me rends nulle part mais par plein d'routes
Souriant, j'sais ménager mes effets
Pas assez d'doigts pour compter mes défaites

Les nuits, c'est des rimes astrales
Les gens, c'est des filtres Insta
Des vies dans des rires instables
Des vides et des visages pâles
Les nuits, c'est des rimes astrales
Les gens, c'est des filtres Insta
Des vies dans des rires instables
Des vides et des visages pâles

Chacun sa fin, d'L-Y-O-N à New Delhi
Vies squelettiques, très peu d'art, c'est des Kundelich
J'accumule monnaie, certains qu'ils sont libérés
Finiront fous mais sans talent de Lee Perry
Hystérie collective boit l'eau du verre à dents
Piranhas sociaux viennent chauffer le fer à blanc
Toute cette vitesse n'est peut-être que la pire attente
Esprit décadent comme Villiers de L'Isle-Adam
Voyager toujours mais le mouvement les horrifie
J'collectionne des planisphères que je modifie
Joue à l'oreille chaque douleur qui me codifie
J'connais mon truc, wesh, comme Van Gogh et Holyfield
L'heure épie nos faits et gestes, nous sommes pauvres et libres
Système solaire dans le crâne, sexe en obélisque
La matière noire nous dilate depuis saut du lit
Rien n'sert de tremper mains sales dans de l'eau bénite

Les nuits, c'est des rimes astrales
Les gens, c'est des filtres Insta
Des vies dans des rires instables
Des vides et des visages pâles
Les nuits, c'est des rimes astrales
Les gens, c'est des filtres Insta
Des vies dans des rires instables
Des vides et des visages pâles

Pratique l'ascension dans des déclins truculents
Traverse voies respiratoires d'un objet plus grand
Eh, j'préfère le feu aux mets succulents
Toujours ignorer où tes pieds atterriront
Eh, j'suis quasiment calciné, fasciné, raffiné
J'évite tempêtes, ouais, sans vaciller
Sablier retourné, l'enfant déraciné
Ne repousse pas hors du temps qu'on a gaspillé
L'idéal enterré sous des couches brunes
Le goudron des siècles scintille sous une fausse lune
Pluie de poussières et d'archanges au chômage
La mort peaufinant son travail de gommage
Je brouille les cartes dans l'ordre des choses
Disperse au vent illusions de jeunesse
Durant ma chute, des fois, j'm'offre des pauses
Je pense à ??? d'ici que je renaisse
Nos grands ensembles sont des olympes pas chères
Accueillent anciens Dieux avalant leurs cachets
Bellec, le désert, c'est l'avenir et, chez Bouygues
Ils recrutent élus pour damnés CDI
L'entropie augmente comme les taxes et les meurtres
J'fais venir mon alcool d'une épicerie d'Andorre
Les héros d'antan feront partie de l'émeute
Dans les trottoirs crasseux, y'a des gorgones en Dior

Des corps repeints, c'est la même et, la mêlée
S'épaissit, s'étale à travers mauvais mélo'
Disons que tout ça reste un secret bien scellé
La vie sacrifiera ses enfants comme Médée
Des corps repeints, c'est la même et, la mêlée
S'épaissit, s'étale à travers mauvais mélo'
Disons que tout ça reste un secret bien scellé
La vie sacrifiera ses enfants comme Médée


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