[Lombre
Tout se balaye, et ça au fil des saisons
Les plus profonds dilemmes, restent les plus importantes décisions
Et si on... décidait de brouiller l'émission
Quel en serait le sort sur la réaction des pions
On se lève, on se lave, et ensuite on se sent
L'être humain un animal, qui se ronge jusqu'au sang
Jusqu’où sommes... nous capables de franchir l'océan
Les barrières sont bien présentes sur un point de la tendance
C'est le chant, le chant des innocents
Celui qui demande une offrande, quand la vie lui fait attendre
Je suis un prétendant pour tenter de vivre le présent
L'esprit débordant d'idées, de folles inspirations
Quand le passé ressurgit, c'est quand la peur s'estompe
On se rassure comme on le peut pour vaincre notre honte
Les souvenirs sont cachés dans notre intime manque
On croit tous à nos beaux jours, à notre seconde chance
[Lombre]
Tout se balaye, de toutes les guerres jusqu'à la paix
De tout ce qu'on a détesté aimer, à tout ce qu'on a aimé aimer
On ne cesse d'y penser, penser au jour où on va clamser
Le rêve est de partir aussi vite qu'on est arrivé
Le vent souffle, la poussière dans ses prunelles
Un sourire démoniaque qui s'emballe dans le tunnel
Et on doit s'y faire, s'habituer à cet enfer
Des fois on préférerait être enfermé dans cette pièce
Une pièce au mur de pierre, bien épaisse pour pas qu'on erre
En attendant... on sème de la haine
On parsème des guerres, en oubliant que tout se paie
Douce bohème qui vient faire chavirer nos têtes
On ne sait plus que faire, l'ennui à atteint la sommité
Assommés par cette vie, se réveiller serait une idée
Bref on continue de vivre comme des êtres éternels
Et on oublie trop souvent que l'on récolte ce que l'on saigne
[Lombre]
Tout se balaye, même si à force c'est l'épuisement
En permanence on court de la naissance à l'enterrement
On ne veut pas être exploités, les mythos on les balance
La roue tourne, le plat froid c'est la vengeance
Tout se balaye, la diplomatie fout le bordel dans le rang
Jusqu'au sang, l'homme se bat, jusqu’où sommes
Nous capables de franchir la distance
A quatre pattes, la soubrette aboie de souffrance
C'est le retour au départ après chaque victoire
Le réveil est brutal, le bonheur n'est parfois qu'illusoire
Des gamins crèvent de soif, pourtant ils ne peuvent pas boire
J'ai froid, enfermé dans la cave, seule défense c'est l'attaque
Jamais contents de ce qu'on possède, l'argent est sale
On se cache dès qu'on le peut, on assume pas nos actes
Tout se balaye, les sous-entendus, les remarques
Tout se balaye, jusqu'à la balle finale
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