A zéro heure cinquante cinq,
Tous les messages que j’ai laissés,
J’ai d’jà du mal à m’en remettre,
Je devrais p’t’être changer de quartier.
Y’a que six chiffres qui nous séparent,
Et quatre stations dans la ville.
Comment faisait-on à l’époque
où l’on appelait dans les cabines ?
Je ne suis pourtant qu’à
six numéros de toi,
à six numéros de toi,
à six numéros de toi.
Tu pourrais mettre le mode silence,
Sur la sonnerie de ton portable,
Indisponible même en vacances,
A l’intérieur du train Corail.
Tu pourrais changer le texte d’accueil,
Celui qui dit qu’il nous rappelle,
Au lieu de contempler les feuilles,
Qui ne vont pas tomber du ciel.
Je ne suis pourtant qu’à
six numéros de toi,
à six numéros de toi,
à six numéros de toi.
C’est difficile voire impossible
D’arriver à l’heure dans la vie des gens
C’est décidé j’passe à 4 heures
Sur le forfait de mon abonnement
Même si on dit depuis des siècles
Qu’il faut jamais abandonner
Quand on me met en double appel
Je perds le fil de mes pensées
Je ne suis pourtant qu’à
six numéros de toi,
à six numéros de toi,
à six numéros de toi.
Je ne suis pourtant qu’à
six numéros de toi,
à six numéros de toi,
à six numéros de toi.
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