Quand tu viens, quand tu coules dans mes veines
Ou silence souverain qui dérange, déchaîne.
La sueur dans les mains, un frisson de cymbales.
Je sens le manque qui revient, loin du tempo qui s’emballe.
Douce et légère et si féroce, parfois
Imprévisible en colère, tu fais partie de moi.
J’ai besoin de tes cœurs, c'est tout ce dont je dispose.
J’ai pas ma dose.
Pas ma dose, de folie, d’amitié, de toi
Qui jalonne la vie, invisible, tu vois
Dans la douceur du nylon, ou quand le son sature.
Les intentions des hommes, dans leur juste mesure.
Je te veux près de moi, tous les jours.
Et quand tu m’abandonnes dans ce monde qui m’entoure.
Je peux pas vivre sans toi, mais le vacarme l’impose.
J’ai pas ma dose.
Pas ma dose, de liberté, de vibration, de toi.
Envoie des notes, qui nous montrent la voix
Dans la joie, la tristesse, tu libères les mots.
Donne une gifle ou une caresse, pour toi, je donnerai ma peau.
Tu rassembles les hommes, effaces leurs souffrances
Par le flot ou le feu, tu invites à la danse.
Quand je suis loin de toi, je suis seul et je m’expose.
J’ai pas ma dose...
Une dose légale, pour les gens de partout
Et tu nous régales et à chacun son goût.
Jamaïcaine, Tsigane ou un bœuf au quartier
D’autres addicts de la scène, voudraient juste te partager
Toi l’onde sensuelle, qui nous rend fous.
Viens me prendre la main, ou me sauter au cou.
Mets-moi les larmes aux yeux, pour toi mon cœur explose.
C’est toi ma dose.
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