Je parle jamais de mes problèmes, prétendant que j’en ai pas
Haha, mais putain dans ma vie ya que de ça
La tête plongée dans les mains
Je me morfonds en pensant à demain
Bon à rien, mauvais en tout
Je cherche mais je me trouve aucun atout
Mes parents disent que peu importe ce que je fais
Faut que je sois bon dedans, parmi les meilleurs
Que seulement à ce moment, on me jettera des fleurs
Mais j’excelle juste dans le fait de rien glander
Je sais bien que le chômage est à la mode
Qu’on peut vivre avec un RSA
Cependant une question me taraude
Est-ce que tu vraiment finir avec ça ?
On me félicite pour mon travail, pour ce que j’ai obtenu
Mais s’ils savaient tous les détails, ils tomberaient des nues
Je cravache vraiment pas assez
Entre cahier et ordi, c’est vite décidé
Et pourtant j’ai quand même réussi
J’ai amorcé le début d’une nouvelle vie
Mais le niveau a tellement baissé
Je vaux pas mieux qu’un ancien CP
Je fais la fierté de toute ma tribu
Mais j’ai pas le quart du talent qu’on m’attribue
Vous pensiez avoir une pépite, bourrée de réussite
Mais j’ai aucun mérite, la flemme est ma kryptonite
Vous voulez une raison, la voilà
Tout le monde autour de moi
Est plus beau, est plus fort
C’est bien que vous avez tort
Alors arrêtez d’exaucer mes vœux
J’suis juste un sale gosse de mes deux
Mais comme je compte à vos yeux
J’ai quand même tout ce que je veux
Attendez c’est pas fini
Voici la deuxième partie
Je me considère comme un boulet parfois
Dans ce que fais, ou plutôt dans ce que je fais pas
J’ose jamais rien faire, comme si j’étais sans culotte
Le cul dans le rocking chair, je m’en balance, je fais des fausses notes
Enfermé dans ma peur et mes doutes
Le mensonge devient ma clé de voute
J’aligne les bobards tels les barreaux de ma prison
Aucune chance que je me barre, faut que je me fasse une raison
Obligé d’être quelqu’un d’autre pour me sentir bien
Obligé de mettre un masque avant de me jeter dans le bain
Dans cette cage où personne ne s’écoute
Mentir est ma seule chance de remporter la joute
Ca me semble toujours préférable
Même si à chaque fois ça me retombe sur le râble
Le hic c’est que ceux qui me côtoient
Ne savent en fait rien de moi
Tout ce que j’ai décrit là
Tout ce que j’ai balancé sur moi
Jamais ça changera
Ca fait déjà dix ans que c’est comme ça
La seule option valable
Celle vraiment raisonnable
C’est de me suicider
Et de laisser le monde en paix
Putain mais tu t’écoutes parler ?
Depuis quand t’as le droit de te suicider ?
Ouvre bien tes oreilles parce que je vais t’ouvrir les yeux
Je vais te faire voir ta vie en bleu
Déjà arrête de penser qu’à ton cul
Y a pas que ta vie qui est faite de problèmes
De par le monde on a tous la même
Et voilà déjà ta première bévue
Tout le monde a ses ennuis
Et tout le monde râle quand il rentre chez lui
Mais pas tout le monde a cette lubie
Non pas tout le monde veut mettre fin à sa vie
Et puis putain, de quoi tu te plains ?
Y a des problèmes plus graves que les tiens
Et certains de ceux qui les ont
Surmontent les épreuves
Arrivent à garder leur raison
Tout en faisant peau neuve
C’est comme en apnée hardcore
Avec un poids attaché au corps
Où tu t’en remet au sort
Y a tellement de pression que te crois mort
Et quand tu touches le fond
La pire option c’est l’abandon
Donc ils remontent à la surface
Pour faire face à leurs démons
Et les envoyer par le fond
Tout en gardant la face
Alors pourquoi t’y arriverais pas ?
Toi qui as un masque et un tuba
Tu vois, en agissant de la sorte
Tu fais preuve de lâcheté, bassesse et médiocrité
Je rajouterai minable pour la postérité
Alors je t’en prie ne claque pas la porte
La vie assez compliquée comme ça
Pour que tes proches aient à supporter ta mort
Ils ont besoin de soutien dans leurs tracas
Te suicide pas, t’aurais des remords
Je t’ai donné les causes, j’attends les conséquences
Alors fait quelques choses, sort toi de cette transe
La vie est un tapis roulant
Qui éjecte ceux qui sont trop lents
Et en restant les bras ballants
Tu finiras à coup sûr dans le néant
Quitte à échouer, essaye encore
Espoir et volonté dans le même corps
T’as tout un putain de futur à bâtir
Je t’ai ressaisi, à toi de repartir
Ok, je vais remonter la pente
Pas question de prendre la tangente
Je vais remonter la pente
Je vais lâcher tout ce j’ai dans le ventre
Pendant longtemps j’ai cherché mon utilité
J’ai fini par penser que ce n’était que futilité
Mais aujourd’hui je sais qu’il faut continuer
L’espoir fait vivre, ça a jamais été aussi vrai
Je vais raviver le feu
J’ai repoussé mon trépas
Mes proches ont besoin de moi
J’ai encore plus besoin d’eux
Je me casserai la gueule quelques fois
J’ai encore besoin de confiance en moi
Mais j’ai la ferme intention
De m’évader de ma prison
Un jour de me tenir sur le toit du monde
Et que toute ma grandeur vous inonde
Avec une hargne bestiale
Je trouverai mon étoile
Je frapperai pour faire mal
Mais ce sera jamais létal
J’ai trop envie de vous voir souffrir
Hâte de vous voir me maudire
De retour pour construire l’avenir
Je suis une chauve souris diurne en devenir
Je vais tout exploser comme un petit garçon
Laisser que vos cadavres en décomposition
Je suis le Big Crush qui sonne la fin des temps
Vous finirez tous attirés par mon talent
Votre flow est plus plat qu’une limande
Je vous mettrez tous à l’amende
Et puis je rameuterai la bande aux humeurs furibondes
On ira kicker dans les landes, et on fera le tour du monde
Je vais m’entacher à vous humiliez
La nuit et le jour j’y travaillerai
Je finirai peut être fou à lier
Mais à la fin vous serez tous à mes pieds
Je vous préviens je n’aurai aucune moralité
Je détruirai des carrières avant qu’elles aient commencées
Je vais me tuer à la tâche littéralement
J’irai brûler l’enfer si je mens
Je serai peut être muet et sourd
Mais je rapperai jusqu’à la fin de mes jours
Vous m’en croyez pas capable
Mais même avec un synthé vocal
J’arriverai à vous mettre minable
A vous saper le moral
Je vous sécherai autant que la mer d’Aral
Jamais personne ne sera mon égal
Alors c’est reparti pour une rixe
Et tel un majestueux phénix
Les flammes bleues m’alimentent
Et je renais de mes cendres
Les obstacles je les briserai
Je suis revenu pour tout défoncer
Le Gymnaste est de retour
Cachez vous avant que je vous trouve
Je vous enfermerez en haut de ma tour
Vous serez pendu, jetés dans les douves
Si je viens chez toi, c’est pas une visite de courtoisie
Je vais te péter les deux bras, prépares toi y
Je ferai des grandes choses
Reste à savoir lesquelles
Je ferai plus jamais de pause
Quitte à avoir des séquelles
J’veux que sur mon lit de mort, quand je clamserai
Quand je ressasserai encore mon passé
Je fasse un unique commentaire sur ma vie :
Putain, c’était pas si pourri
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