Je te demande pardon si on s'est perdu dans nos bordel
Sous nos fardeaux, rien d'éternel quand c'est mortel
J'ai les mains sales. J'aurais dû toucher avec les yeux
Quand tu m'as planté al, j'ai voulu pousser avec les yeux
Mais les marques, elles s'installent quand on connaît qu'le pieu
J'ai cru pouvoir éviter tes appels du pied
J'ai voulu boire mais j'ai tout renvoyé dans l'évier
J'ai voulu voir la vie. Il paraît que vous en rêviez
Mais ça restait flou. J'avais des fourmis dans les fessiers
J'regardais ailleurs et vous aussi vous refusiez
Alors j'ai dit n'importe quoi, plus fort que toi pour que t'écoutes
Pour que tu captes que t'étais pas seul à cacher quelques doutes
Mais depuis quelques temps j'ai mal dedans, j'déballe des mots
J'décris derrière mais t'inquiète j'oublie pas l'devant
J'ai un moral de fou, il en faut pour être face à toi
Face à vous. Ce froid m'effraie. Faites gaffe à vous
"Le mal est dans mon âme, des mensonges"
Le mensonge est pressé et la vérité attend
On invente ce qu'on ne pourra pas goûter à temps
Je me suis menti, j'ai joué l'affranchi quand j'étais attaché
Tout ce que j'ai fourni sans la passion, ça s'est effacé
J'ai feinté, j'ai foutu mes phalanges au fond des fentes après la fête
J'étais pas trop à l'aise dans la descente de l'assiette
J'ai trouvé une excuse pour prendre la fuite
La vérité c'est que j'voulais pas entendre la suite
T'éteindras l'enceinte et tu m'entendras dans le souffle
Quand je rap la chaleur est vraie et ça sent le souffre
Ça sent la souffrance de l'âme qui s'ouvre à ton jugement
Si j'mens c'est que je suis arrivé à l'épuisement
Et justement, j'en ai encore sous la semelle poto
J'ai mal de te voir salir mes belles photos
Histoire de sot, on est prêt à tout pour voir des gos;
Pour pouvoir dégommer celui qui gène et le mettre à téco
J'ai appris qu'il faut se méfier des apparences et des échos
J'te demande pardon si on s'est perdu dans nos égos
"Le mal est dans mon âme, des mensonges"
Le mensonge est pressé et la vérité attend
On invente ce qu'on ne pourra pas goûter à temps
J'te demande pardon si je m'égare dans du fictif
J'oublie qu'on a des heures de vérité à notre actif
Mais j'ai les yeux bouffis. Tu t'accroches à moi et on s'vautre
Alors je reste là; vraiment vissé au divan
Avec du vin, et je décris les uns les autres
à petit feu. Je pars du jeune et je vais au petit vieux
Les intrus quittent la pièce et l'encre abdique
Elle attrape des gars sales et elle les rend fantastiques
Elle fait plus semblant. Elle invente pas d'combat sanglant
Elle prend le noir et le blanc et elle vient les rassembler
Alors excuse ma plume, si elle s'égare autant que ma vertu
Le doute m'avertit depuis qu'on se répond sur azerty
C'est perdu. On est qui on veut dans vos partys
Et la biche est arrivée aussi vite qu'elle est repartie
Son mensonge est précis et ma vérité 'éteint
C'est tout. Maintenant tu sais où est parti mon teint
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