Ça me fait plaisir que vous soyez sentimentaux, finalement.
Parce que vous voyez, nous allons rester dans le domaine du sentiment.
Avec une autre chanson, dans un autre genre, mais une autre chanson sentimentale.
Car, en effet, n’est-il plus noble sentiment que celui qui relie l’homme à sa patrie ?
Non, n’est-ce pas ?
Or donc, c’est le moment de la chanson patriotique, et d’ailleurs vous venez de le constater avec cet immense drapeau francais qui vient de tomber des cintres derrière moi.
Avec cet immense drapeau francais qui aurait dû tomber des cintres, donc.
On aurait pu le mettre, mais le problème, c’est qu’il est trop grand.
On aurait pu le mettre, on aurait pu le faire tomber mais on n’aurait vu que le blanc.
Et c’est vrai que ça change considérablement le propos.
Bon ben tant pis alors ?
Néanmoins, c’est une chanson dans laquelle je fais également une confession. Une confession brûlante.
Une confession tellement difficile à faire que je vais la faire de façon quasi anonyme.
« euh, c’est-à-dire que ça a commencé très jeune. Quand j’avais 14 ans à peu près. Ah oui, oui, très, très jeune. C’était, je me souviendrais toute ma vie, c’était en été, au mois de juillet, le 14 juillet pour être précis. J’avais allumé ma télé et j’ai pris un choc définitif. En voyant les chasseurs alpins »
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