Comme une symphonie
C’est un cri qui nous prend
On est parti de loin, on n’a rien vu venir, même l’absence.
C’est nos corps qui appellent, dans le froid, le silence
Libre à nous de choisir, on n’veut pas retenir les indécences.
Nos fièvres à demi-mot
C’est écrit sous ma peau
Ce qu’on cache pour ne pas choisir.
Est-ce qu’on oublierait
Est-ce qu’on parlerait d’avant
Sans ce mélange
Est-ce qu’on se verrait
Est-ce qu’on marcherait ensemble
Dans le silence des anges.
Dans la grande lessiveuse
Où l’on saigne d’un regard
On tue chaque semaine toujours un peu plus fort, jamais trop tard.
Et se voir autrement, comment croiser le fer
Dans cette nébuleuse libre à toi de choisir on est que des poussières.
Nos fièvres à demi-mot
Ces marques dans le dos
Ce qu’on cache pour ne pas trahir.
Est-ce qu’on oublierait
Est-ce qu’on parlerait d’avant
Sans ce mélange
Est-ce qu’on se verrait
Est-ce qu’on marcherait ensemble
Dans le silence des anges.
Rester là sans se regarder,
Avoir l’air de ne pas y toucher
On est calme, mais à l’intérieur
C’est le sang qui coule dans nos peurs
Tout ce qu’on cache pour ne pas se dire.
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