Elles sont tristes, les marquises,
De nous voir, fuyant leur salon,
Aller faire un tas de bêtises
Chez des femmes de mauvais ton.
Les ingrats, disent les pauvrettes,
Chez nous ne trouveraient-ils pas,
Chez nous autres, femmes honnêtes,
Des plaisirs bien plus délicats ?
Allons-y donc, et dès demain
Repeuplons les salons du faubourg Saint-Germain !
BOBINET ET GARDEFEU, ensemble.
Allons-y donc, et dès demain
Repeuplons les salons du faubourg Saint-Germain !
BOBINET.
Et puis, cher, ce qui me décide
A quitter le monde galant,
C’est que ma bourse est vide, vide
Vide, que c’en est désolant !
Or, pour peu qu’on y réfléchisse,
Quand on n’a pas le sou, vois-tu,
Il est temps de lâcher le vice
Pour revenir à la vertu.
Allons-y donc, et dès demain,
Repeuplons les salons du faubourg Saint-Germain.
BOBINET ET GARDEFEU, ensemble.
Allons-y donc, et dès demain
Repeuplons les salons du faubourg Saint-Germain !
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