Yoga flame
Ouz' le Guiz'
Le douze, le dix
Je tousse le spliff
Écoute le spleen
J'me réveille quand la Lune est pleine, mes objectifs ne sont plus les mêmes (nan)
C'est souvent le quartier qui tue les rêves, l'impression d'avancer dans une brume épaisse (la merde)
J'connais la réussite mais j'ai vu l'échec, un peu d'mélancolie quand j'ai bu des bières (tout l'temps)
Un peu d'cannabis quand j'suis sur les nerfs, plus de flow qu'un bateau lancé sur les mers (ah)
Quand j'étais malade et isolé, c'est pas ton contrat qui m'a sauvé la peau (nan)
J'me suis fait la malle comme un prisonnier, ils m'ont mis dedans, j'ai mélangé la sauce
La même dalle qu'à l'époque où j'revendais la dope, j'ai toujours travaillé même quand c'était la pause
Adieu mon rêve d'être un numéro 10, à quinze dans ma tête quand j'revendais des douze
Ils savent jamais si c'est le Guiz', ils savent jamais si c'est le Ouz'
Pour en être là, j'ai pris beaucoup de risques, quitté les ruelles de mon 92 (bah ouais)
Toutes mes galères racontées sur un disque, avec des négros qui m'doivent encore du flouze
C'était pas mes frères, non, c'était pas mes couz', j'sors ma te-tê de l'eau, je les vois qui jalousent (bande d'enfoirés)
Souvent touché, jamais coulé, reste à ta place, on va t'pull up (reste là)
Impossible de m'amadouer (jamais), j'suis imprévisible comme la roulotte
Et ils m'croyaient mort mais j'ai encore d'la pêche (hein), ils m'croyaient pauvre, j'ai encore d'la fraiche (ouais)
Ils m'voyaient stone mais j'ai toute ma tête, j'crois qu'c'est le fardeau du renard
J'ai vagabondé sur des kilomètres, fait pété les plombs à l'éthylotest (ah)
Et quand mon état était pittoresque, y avait pas les copains ou les filles coquettes (personne)
Moi, c'était pas Greg le millionnaire, c'était Guizmo et le spliff au bec
J'peux partir en couilles comme un bipolaire qu'a pris un ecsta' dans une discothèque
Dans ma propre carrière, j'étais pris au piège, j'ai brûlé le livre, pas tourné la page
C'était bien plus qu'une simple fièvre, Guiz' le renard a chopé la rage
Et ouais, j'ai mes raisons parce que j'ai raison, parce qu'ils voulaient me voir perdre la raison
Dans mon cœur et ma tête, y a plus d'réseau, gros, la vie, c'est qu'une fois, y a pas d'reset (nan, nan)
J'me prenais pour Tristan et toi Iseut, mon tapis, c'est sur nous qu'je l'ai misé (hein)
Mes deux doigts ont fini dans la prise, "nous deux, c'est pour la vie" tu m'le disais
Bullshit, on est toujours seuls même quand y a du monde, je suis l'offre qui attend la demande
À la fin, j'vais m'barrer d'ici, une mexicaine dans mon allemande
Souvent touché, jamais coulé, reste à ta place, on va t'pull up (reste là)
Impossible de m'amadouer, j'suis imprévisible comme la roulotte
Ils m'croyaient mort mais j'ai encore d'la pêche, ils m'croyaient pauvre, j'ai encore d'la fraiche (ouais)
Ils m'voyaient stone mais j'ai toute ma tête, j'crois qu'c'est le fardeau du renard
Souvent touché, jamais coulé, reste à ta place, on va t'pull up
Ouz' le flame
Impossible de m'amadouer, j'suis imprévisible comme la roulotte
Ils m'croyaient mort mais j'ai encore d'la pêche, ils m'croyaient pauvre, j'ai encore d'la fraiche
Villeneuve-la-Garenne, les immeubles, la galère, les filles [veuvent?] la galette
Ils m'voyaient stone mais j'ai toute ma tête, j'crois qu'c'est le fardeau du renard
Bon chance
Merci mais nan merci
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