Après ces cinq longs mois que j’ai passés loin d’elle,
J’interroge mon coeur ; il est resté fidèle.
En Mai, dans la jeunesse exquise du printemps,
J’ai souffert en songeant à ses beaux dix-sept ans.
Quand la nature, en Juin, de roses était pleine,
J’ai souffert en songeant à sa suave haleine.
En Juillet, quand la nuit peuplait d’astres les cieux,
J’ai souffert en songeant à l’éclat de ses yeux.
Août a flambé, Septembre enfin mûrit la vigne,
Sans que mon triste coeur s’apaise et se résigne.
Toujours son souvenir a le même pouvoir,
Et je n’ai qu’à fermer les yeux pour la revoir.
Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)