Sous une arche en granit flanquée de cariatides
La déesse adulée expose sa beauté
Aux regards d’un jeune homme épris de volupté
Qu’un soleil de silex recouvre d’arachnides.
Des sylphes amoureux glissent leurs doigts perfides
Parmi les boucles d’or de la divinité,
Se jouant de l’été dont l’immobilité
Effacent de leurs corps les marques apatrides.
Une cigale enfin brise, de son silence
L’enveloppe d’airain, puis souffle sur la mer
Un refrain infini d’une rare stridence.
Sur une sente alors un trait d’argent vivant
Se plisse agilement, et d’un poison amer,
Terrasse d’un éclair l’insolent soupirant.
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