Humeur du jour, humeur du jour, humeur du jour,
Comment je me sens, comment je me sens, comment je me sens,
Je me sens,
Seule, mal, désemparée,
Avec l’impression que c’est tout le temps pareil,
Peur sale, que des enfoirés
Qui mettent la pression pour qu’on perde la parole
Fleur pâle, la couleur s’en est allée,
Mais les pétales ne s’étalent pas cette année,
J’ai pas faim mais la dalle,
À rayer un pavé d’une dent
Ghetto même si j’ai pas vécu dedans,
Je me sens perdue chaque fois que je me tais,
Comme si persévère le scalpel dans la plaie,
Je compte pas recevoir le prix Nobel de la paix,
Tu veux du personnel, je vais t’en raconter,
Je suis un perce-oreille,
Qu’on peut pas dompter,
J’ai tellement d’idées que j’en perd le sommeil,
Une coccinelle dont tu peux pas compter les points
Depuis qu’elle a appris à battre des ailes,
Si je me tais c’est que police s’installe,
Besoin que d’un mic pour faire lever un stade,
Si je ferme les yeux c’est pour me fier à l’instinct
Que j’en fasse qu’un si le freestyle est un passe-temps,
Si je me perds, je suis instable,
C’est que le vice, a laissé des affaires en partant,
Mon message il passe quand, parait que c’est l’heure,
J’en veux pas de ton argent, ma parole c’est de l’or,
Quand l’humeur du jour, n’est pas celle qu’on attendait,
À chercher l’amour, sur la rancœur je suis tombée,
Bipolaire et trouble, schizophrène je suis paumée,
Entre joie et tristesse, mon humeur tu la connais,
L’humeur du jour s’est fais la belle,
J’arriverais à faire mon trou quitte à le creuser à la pelle,
Je le trouverais mon label, et ferai gagner l’équipe,
J’ai été, séduite par la musique et son appel,
Je ne voulais que rapper, on m’a donné des ailes,
Soudé au sol et coupé l’herbe sous le pied,
On m’a ri au nez, traité comme une marionnette,
À défaut d’avoir les notes, j’aurai la rime honnête,
Et selon le temps, il suffit d’un rien pour me souler,
Quand on grandit sous le soleil, le sang qui va couler,
On aura chaud, on m’a dit Fanny tu dois faire un choix,
J’ai pas mis bien longtemps à tout envoyer bouler,
Et ma terre natale, ma mère m’en distance,
Fatal mon rêve, pas question que je l’enterre,
Entre pages toujours vierges et couplets qui démontent,
Il y a ceux à qui je fais honte et il y a ceux que je rends fier,
Que la patience du padawan, la vengeance de Maximus,
Prends conscience, qu’on est pas que des Hommes,
Mais une part infime de tout un processus,
Je veux les 300 de Léonidas, la puissance d’Hercules,
Mon innocence quand j’avance elle recule,
Mais il en faudra plus pour que police casse,
J’aurais la rime honnête,
C’est tout le temps pareil,
Grandis sous le soleil,
Mon rêve, mon rêve,
Mon rêve pas question que je l’enterre,
Il y a ceux à qui je fais honte et ceux que je rends fier,
Ghetto même si j’ai pas vécu dedans,
Quand l’humeur du jour, n’est pas celle qu’on attendait,
À chercher l’amour, sur la rancœur je suis tombée,
Bipolaire et trouble, schizophrène je suis paumée,
Entre joie et tristesse, mon humeur tu la connais,
Quand l’humeur du jour, n’est pas celle qu’on attendait,
À chercher l’amour, sur la rancœur je suis tombée,
Bipolaire et trouble, schizophrène je suis paumée,
Entre joie et tristesse, mon humeur tu la connais
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