Un crépitement fait vibrer les tempes.
Il impérialisme la perception.
Seul, dans les pas de mon ombre sur le chemin je vais...
...
La vie va et vient, cette masse en action haletante.
Troupeau bestial qui vit son instant, profite du moment.
Je la sens, la devine dans mon réveil obscur.
Seul, mince, un rayon clair parcours la pièce.
Il me dégotte, les cloches sonnent.
Je suis pourtant comme eux.
Je vois ces treize nouvelles heures.
A passer dans ma semence sordide.
Leur songe sophistiqué incarcère lentement.
Mon esprit calciné, divergent.
Je me love et m'habille, embrasse ma femme et ma fille.
Ma peau diurne me sert un peu.
Le trou quotidien s'ouvre.
Sauvez-moi.
Je me revois enchaînè à ma chaise.
Ils allument les feux, les cloches continuent Þ sonner.
J'entends chanter des litanies.
Mes pieds sont réduits en cendres.
Mes muscles craquent, ma moelle et mon sang sifflent.
Ma chair se consume comme du cuir rétrécit.
Deux bâtons desséchés et noircis.
Les os de mes jambes pendent au dessus des flammes.
Qui montent, bien
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