Prenons ce bateau
Faisons des enfants.
Parcourons les eaux,
ne plus craindre le volcan.
Penser que sur l'eau,
la chute est moins pénible.
Et avoir tous les maux,
pour bien heurter sa cible.
Tu te souviens,
les jardins,
où l'on se cachait.
Nos querelles,
notre amour,
qui bégayait.
On courait
dans les rues,
en criant.
Le soleil réchauffe ma peau,
c'en est fait,
tout se tait,
on est bien,
que c'est beau,
on est prêt,
faisons des enfants.
Quittons ce navire,
tuons nos enfants.
Faire gaffe à l'avenir,
quand le bonheur nous prends.
On a marché sur du verre,
d'un rouge éclatant.
Victuaille d'un désir,
tapissé d'un printemps.
Tu te souviens des jardins,
où l'on se cachait?
Nos querelles,
notre amour,
qui bégayait.
On courait dans les rues en criant.
Le soleil brûle ma peau,
aveuglé c'en est trop,
et des cris par milliers,
savoir quitté le bateau,
avant d'avoir tué nos enfants.
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