il est un endroit perdu
il est un endroit tu sais
où je recueille en passant
mes deuils et mes tourments
il y avait un cimetière là
et moi j’y ai planté des roses
que les poussières des âmes en pleurs
oui qu’elles viennent nourrir les fleurs
il est de ces destins maudits
il est de ces mots qu’on se dit
il est un endroit de fantômes
il est des lignes au creux des paumes
il est des soirs mélancolie
il est des brouillards dans la nuit
là-haut sur la campagne belle
il est la terre des tourterelles
il est des murs qui m’emprisonnent
et si moi là je t’abandonne
si l’amour parfois doit s’enfuir
tu sais c’est pour mieux revenir
dans mon château de brume
juste en-dessous la lune
je suis princesse parfois
mais dis-moi princesse de quoi
si mon roi est parti toujours
pour d’autres cœurs d’autres amours
moi j’aime à retourner là-bas
juste à penser à toi et moi
la nuit je vais cœur de fantôme
je marche nu dans la forêt
j’ai ta blessure au creux des paumes
j’ai la blessure du condamné
je suis le murmure du vent
j’entends le sacre du printemps
moi je repars à la conquête
oui de mon cavalier sans tête
il reviendra par la forêt
de ce donjon me libérer
du fond de mes éternités
moi je l’attends mon écuyer
la lune est belle et moi je meurs
du fond de mon tombeau de fleurs
au gré des cœurs de chrysanthèmes
au gré des adieux, des je t’aime
au gré des fleurs de chrysanthèmes
au gré des adieux, des je t’aime
il est perdu dans un jardin
entre la neige et le chagrin
les mots d’amour qu’on s’était dits
de ces destins qui sont maudits
il est le chant des mornes plaines
aux hivers à chanter qu’ils s’aiment
avant de mourir au combat
comme je meurs d’amour pour toi
il est oui des champs de bataille
de cet amour dans mes entrailles
qui ressemblent au dernier repas
il est oui quand l’hiver est froid
il est sous le ciel de novembre
il est oui les siècles à se pendre
il est des empires de blessures
il est l’envol et l’envergure
la nuit je vais cœur en détresse
je marche nu dans les forêts
j’ai la blessure du chant des messes
j’entends le pleur du condamné
je suis le murmure du vent
j’entends les sacres du printemps
moi je repars à la conquête
ouais de mon cavalier sans tête
il reviendra par la forêt
de ce donjon me libérer
du fond de mes éternités
moi je l’attends mon écuyer
la lune est belle et moi je meurs
du fond de mon tombeau de fleurs
au gré des fleurs de chrysanthèmes
au gré des adieux des je t’aime
dans mon château de brume
juste en-dessous la lune
je suis princesse parfois
mais dis-moi princesse de quoi
si mon roi est parti toujours
pour d’autres cœurs pour d’autres amours
là-bas tu sais je pense à quoi
là-bas je pense à toi et moi
Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)