Putain, mais putain, mais laisse-moi tranquille
Et ferme-la avec ton réconfort,
Tes "si tu veux boire un verre" "si t'as besoin je suis là"
Et tes mots qui soit disant consolent
Putain mais ça sonne si faux alors tais-toi...
T'es qui toi pour mettre des mots sur mon chagrin ?
Te donne pas un rôle dans mon histoire,
Si je te dis y a plus rien c'est qu'y a plus rien,
C'est des conneries tout ça, l'espoir de l'au-delà,
Pis moi ça m'aide pas, j'y crois pas tu vois.
J'y crois pas
À la rédemption, à la résurrection, au connard sur sa croix,
Ça t'arrive pas à toi tout ca, ça n'arrive qu'aux autres, pis un jour ça m'arrive à moi.
J'en peux plus de votre complaisance, votre fausse bienveillance
Du défilé de la pitié, de vos courbettes, de vos révérences
Je suis une coquille vide
Les yeux mouillés et des nœuds plein le bide
Même les paupières fermées ton visage transperce l'iris Poignarde mon cœur et le cisaille de cicatrices
Je refuse de grandir, d'être adulte, je refuse ton silence,
Je refuse de te voir partir, je refuse ton absence
J'pars à l'attaque conquérir le paradis,
Il paraît que le silence est d'or
Mais le tien fait tellement de bruit
Et tu sais quoi j'entends la voix des anges dans le firmament
Et ce soir je sais bien que tu en fais partie, Maman
Mais tu l'as dit il faut qu'on continue, qu'on vive, qu'on rie
Mais tu l'as dit il faut qu'on continue, qu'on vive, qu'on rie
Alors on va essayer de se reconstruire et niquer les rouages
On va jouer si fort qu'on déchirera les nuages
Et on tapera des fous-rires à nous foutre mal au bide
Et du malheur un papillon transperça la chrysalide
Et de là-haut tu nous entendras d'en bas gueuler si fort
À quel putain de bordel de point on t'aime encore et encore
Alors je profiterai, j'oublierai jamais d'être heureux
Je croquerai la vie en la voyant à travers tes yeux
On est une tribu, une famille, que rien ne peut séparer
Et les engagements qu'on t'a fait on les tiendra, je te le promets
Entends-tu les pas de tes petites filles sur le parquet
Est-ce que tu les entends rire, chanter et danser, te réclamer ?
Est-ce qu'au ciel, y a des livres, des jouets et des poupées ?
Est-ce qu'au ciel y a des fleurs, des macarons et du thé ?
Non, non, surtout je ne lâcherai pas ta main
Je ne bougerai plus je n'irai pas plus loin
Ou alors je courrai jusqu'au bout du tunnel
Là où la lumière finit et t'emporte avec elle
Pour te ramener, te serrer tout contre moi
Pour te ramener, te serrer une dernière fois
Emmène-moi à Sevran, à Paris, à la colline de jeu, retrouver l'insouciance
Emmène-moi, emmène-moi
Emmène-moi à cinq tassés dans une bagnole sur les routes des vacances
Emmène-moi, emmène-moi
Emmène-moi courir dans tes jupons, te coller aux basques comme je le faisais enfant
Emmène-moi, emmène-moi.
Je vais faire taire le silence, faire éclater ton rire,
Car tu sais bien que c'est toi que j'emmène avec moi
Mais tu l'as dit il faut qu'on continue, qu'on vive, qu'on rie
Mais tu l'as dit il faut qu'on continue, qu'on vive, qu'on rie
Alors on va essayer de se reconstruire et niquer les rouages
On va jouer si fort qu'on déchirera les nuages
Et on tapera des fous-rires à nous foutre mal au bide
Et du malheur un papillon transperça la chrysalide
Et de là-haut tu nous entendras d'en bas gueuler si fort
À quel putain de bordel de point on t'aime encore et encore
À quel putain de bordel de point on t'aime encore et encore
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