Le monstre suprême, le boss, l'ultime cauchemar
Viens gangréner mes mots et toutes les notes de ma guitare Comme un serpent sale suintant il s'immisce dans mes veines
Il avance à pas de géant et je ne pense qu'à lui, il m'obsède
Je ressens sa présence, il prend le contrôle, glace mes os Ronge mon cerveau, vide l'encre du stylo, me laisse K.-O. Comme dans l'Histoire sans fin, je suis Bastien contre le néant
Je suis l'enfant guerrier, Atreyu face à Gmork, le loup géant
Je veux plus me laisser faire, te laisser m'assaillir de coups
Je veux plus avoir peur, porter mon Auryn autour du cou
Je veux pas me laisser prendre par les marécages de la mélancolie
Je veux imaginer le monde, le créer, le modeler à l'infini
C'est le Cosélofo, le Cosélofo
La peur, l'angoisse, le monstre, qui ronge tous les mots
C'est le Cosélofo, le Cosélofo
Qui assèche les plumes, les âmes et les pinceaux
C'est le Cosélofo, le Cosélofo,
Dévore l'imagination envoie l'art à l'échafaud
C'est le Cosélofo, le Cosélofo,
Et j'aurai ta peau, j'aurai ta peau
Il me rend fou, suce toute mon énergie,
Il est la kryptonite qui pourrait me coûter la vie
Son aura est immense, tout comme ses armées et ses légions
De ses grands pas il piétine déjà tous mes compagnons
Je perds souvent espoir, je baisse souvent les bras
Je me dis à quoi bon continuer, à quoi bon garder la foi
Ayant vécu ces dernières années dans le tambour de la machine à laver
Balloté, secoué, lessivé, Cosélofo t'en as bien profité
L'Arthropode était là lui aussi pour laisser des ecchymoses
Ces énormes pinces me servaient la douleur en overdose
Et toutes les chansons tous les lyrics
Portent leurs marques, leurs griffures, leurs stigmates, leurs cicatrices
C'est le Cosélofo, le Cosélofo
La peur, l'angoisse, le monstre, qui ronge tous les mots
C'est le Cosélofo, le Cosélofo
Qui assèche les plumes, les âmes et les pinceaux
C'est le Cosélofo, le Cosélofo,
Dévore l'imagination envoie l'art à l'échafaud
C'est le Cosélofo, le Cosélofo,
Et j'aurai ta peau, j'aurai ta peau
C’est mon Demogorgon qui met mon monde à l’envers M'entraîne avec lui vers le néant, vers les abysses, vers l'enfer Ce colosse vaporeux m'enveloppe de son voile livide
Me laisse en permanence dans le doute, me ronge le bide
Il frappe et attaque sans relâche la Steampunk Fantasy Voudrait la raser, la piétiner en faire de la charpie
Il voudrait m'entraîner vers le côté obscur de la facilité Détruire la création, l'imagination tout brûler
Mais une nouvelle fois, je me relève et je t'attends mon pote
Tu peux cogner je tiens toujours debout, toujours droit dans mes bottes
Et même si parfois tu me blesses, me touches, me réduis au silence,
Je reviens toujours la rage aux textes, le mors aux dents, prendre ma revanche
C'est le Cosélofo, le Cosélofo
La peur, l'angoisse, le monstre, qui ronge tous les mots
C'est le Cosélofo, le Cosélofo
Qui assèche les plumes, les âmes et les pinceaux
C'est le Cosélofo, le Cosélofo,
Dévore l'imagination envoie l'art à l'échafaud
C'est le Cosélofo, le Cosélofo,
Et j'aurai ta peau, j'aurai ta peau
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