T’as la larme facile
T’as le sentiment qui coule
Tu prends le train des âmes fragiles
T’as le corps qui tangue et se voûte
T’as le néant qui t’habille
T’as la liberté qui doute
Tu prends le train des âmes immobiles
Mais t’as le corps qui tremble et qui croule
Oh oh la route sera longue
Oh oh et le coeur comme une bombe
Oh oh tu ne veux plus y croire
Oh oh mais tu as la rage et l'espoir
Tu fais des rêves parfois où t’irais le chercher là bas
Dans son terrier de p’ tit sous-chef
Tu lui dirais : Toi tu n’es rien dans ce bas monde que le mépris
Que l’arrogance, que la fierté, toi qui rabaisse
J’ai bien compris qu’il faut lécher, bien avaler et caresser
Pour rallonger un peu ma laisse
Je te le dis du fond du cœur de toi cette nuit j’ai rêvé
Au bout de mon poing en détresse !
En détresse !
Oh oh, la route sera longue
Oh oh, et le coeur comme une bombe
Oh oh, tu ne veux plus y croire
Oh oh, mais tu as la rage et l'espoir
Et même que dans tes rêves parfois
Les dimanches se prennent pour des rois
Et cassent la gueule à la p’tite semaine
Y s’raient si beaux comme des pachas
Sapés d’étoiles et du crachat
Qui s’étalerait sur ces bobos qui les dédaignent
Et toi tu serais là simplement
À profiter un peu du temps
À pouvoir choisir toi même ta petite rengaine
Tes copains y f’ront rien pour toi
Ils ont ravalé leurs combats
Ils attendent de voir comment ça fait quand on saigne !
Ils ne sont que l’ombre de leurs idées perdues
Ils ne sont que l’ombre de leurs idées
De leurs idées perdues
Et moi je ne fais que crier
Je ne fais que crier
et je deviens, je deviens folle
Car je vends ton malheur
Je vends ton malheur
Je vends ton malheur
Je ne fais que vendre… ton malheur !
Je ne suis qu’une ombre qui se sert de ton chagrin
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