C'est le premier Avril Mil neuf cent soixante trois
Sous les grands marronniers,il reste un peu de froid
Les Tuileries s'éveillent,l'Hiver part en vacances
Sous le soleil timide, moi je pars en silence.
Ah!Ce premier Avril Mil neuf cent soixante trois
M'a jeté dans le cœur, le poignard de l'effroi
Toi qui m'as tout donné, jusqu'à ta ressemblance
Où es-tu aujourd'hui après tant de souffrance?
Mon Père!Mon Père!
Combien j'ai douce souvenance de toi
Mon Père!Mon Père!
Combien j'ai douce souvenance de toi.
Il paraît que le temps,efface les tourments
Celui qui nous dit ça, je sais bien sûr qu'il ment
C'est un bon sentiment,qui apaise et console
Mais quand la peine est là, elle s'agrippe et se colle.
Combien de fois je rêve à ton accordéon
Chaque fois que Fanchon passe"le Vieux Léon"
Tu deviens dans l'instant,une étoile,une idole
Nous sifflons tous les deux comme des rossignols
Mon Père!Mon Père!
Combien j'ai douce souvenance de toi
Mon Père!Mon Père!
Combien j'ai douce souvenance de toi.
Tu m'avais prévenu, la vie c'est pas facile
On en prend des chemins, bien avant d'être habile
J'aimerais tes conseils, même à la quarantaine
La vie d'homme parfois, me semble surhumaine.
Quand les orages éclatent et que l'amour oscille
Faut-il être implacable, sévère ou docile?
Moi j'hésite souvent, mon cœur de porcelaine
Affronte tous les vents comme une harpe éolienne.
Mon Père!Mon Père!
Combien j'ai douce souvenance de toi
Mon Père!Mon Père!
Combien j'ai douce souvenance de toi.
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