J’ai le souvenir d’une romance
Que chantait le phono de mon grand-père
Et cette romance recommence
Sans parfois arriver à se taire.
Aujourd’hui c’est vrai, je l’entends,
Ce poème de mes sept ou huit ans.
Pars, si tu veux,
Laisse-moi dans ma banlieue
Mon décor familier, mon milieu…
Pars, loin d’ici
Au pays du sans-souci
Au pays de ton rêve imprécis.
Quand la vie souvent nous accapare,
Brusquement, chérie, elle nous sépare.
C’est l’hiver et nos cœurs sont transis.
Pars, je sais bien
Qu’après tout, si tu reviens,
Le printemps, mon amour,
Aura vingt ans
Pour nous deux, chaque jour.
Oui, avec le temps les choses meurent
Mais les vrais sentiments toujours demeurent
Et ce vieux poème, je l’entends
A présent dans un style différent.
Quand ce rythme un jour passera,
Le thème du poème restera.
Pars, si tu veux,
Laisse-moi dans ma banlieue
Mon décor familier, mon milieu…
Pars, loin d’ici
Au pays du sans-souci
Au pays de ton rêve imprécis.
Quand la vie souvent nous accapare,
Brusquement, chérie, elle nous sépare.
C’est l’hiver et nos cœurs sont transis.
Pars, je sais bien
Qu’après tout, si tu reviens,
Le printemps, mon amour,
Aura vingt ans
Pour nous deux, chaque jour.
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