Talking New York
Bob Dylan
paroles Bob Dylan Talking New York

Bob Dylan - Talking New York Lyrics & Traduction

La traduction de Talking New York de Bob Dylan est disponible en bas de page juste après les paroles originales

Ramblin' outa the wild West,
Leavin' the towns I love the best.
Thought I'd seen some ups and down,
"Til I come into New York town.
People goin' down to the ground,
Buildings goin' up to the sky.

Wintertime in New York town,
The wind blowin' snow around.
Walk around with nowhere to go,
Somebody could freeze right to the bone.
I froze right to the bone.
New York Times said it was the coldest winter in seventeen years;
I didn't feel so cold then.

I swung on to my old guitar,
Grabbed hold of a subway car,
And after a rocking, reeling, rolling ride,
I landed up on the downtown side;
Greenwich Village.

I walked down there and ended up
In one of them coffee-houses on the block.
Got on the stage to sing and play,
Man there said, "Come back some other day,
You sound like a hillbilly;
We want folk singer here."

Well, I got a harmonica job, begun to play,
Blowin' my lungs out for a dollar a day.
I blowed inside out and upside down.
The man there said he loved m' sound,
He was ravin' about how he loved m' sound;
Dollar a day's worth.

And after weeks and weeks of hangin' around,
I finally got a job in New York town,
In a bigger place, bigger money too,
Even joined the union and paid m' dues.

Now, a very great man once said
That some people rob you with a fountain pen.
It didn't take too long to find out
Just what he was talkin' about.
A lot of people don't have much food on their table,
But they got a lot of forks n' knives,
And they gotta cut somethin'.

So one mornin' when the sun was warm,
I rambled out of New York town.
Pulled my cap down over my eyes
And headed out for the western skies.
So long, New York.
Howdy, East Orange.





Traduction Talking New York - Bob Dylan

J'ai fui l'Ouest sauvage,
J'ai quitté les villes que je préférai.
J'pensai en avoir connu des hauts et des bas,
Jusqu'à ce que j'arrive à New York.
Des gens qui descendent dans le sol,
Des immeubles qui montent dans le ciel.
C'était l'hiver à New York,
Le vent faisait voler la neige.
A se balader sans nulle part où aller,
On pouvait se geler jusqu'aux os.
D'ailleurs, je me gelai jusqu'aux os.
Le New York Times disait que c'était l'hiver le plus dur depuis dix-sept ans :
Alors je n'avais plus si froid.
Me balançant sur ma vieille guitare,
Je m'agrippai à une voiture du métro,
Et après un parcours roulé boulé secoué,
J'ai atterri dans le quartier du bas :
Greenwich Village.
J'y ai marché et j'ai fini
Dans un des cafés de ce quartier.
Je suis monté sur scène chanter et jouer,
Le patron m'a dit : Reviens un autre jour,
Tu chantes comme un hillbilly :
Nous voulons des chanteurs folk ici.
J'ai trouvé un job de joueur d'harmonica,
A m'éclater les poumons pour un dollar par jour.
J'ai soufflé à l'envers et les pieds en haut.
Le patron a dit qu'il aimait mon style,
Il y croyait et aimait ma façon de jouer :
Ca valait un dollar par jour.
Et après des semaines et des semaines à traîner,
J'ai enfin décroché un job à New York,
Dans une plus grande salle, et avec plus d'argent,
J'ai même pu me syndiquer et payer mes dettes.
Un très grand homme a dit un jour
Que l'on peut vous voler avec un stylo.
Je ne mis pas longtemps à comprendre
Ce dont il voulait parler.
Beaucoup de gens n'ont pas grand'chose à manger,
Mais ils ont des fourchettes et couteaux,
Et trouvent toujours quelque chose à couper.
Alors, un jour que le soleil était chaud,
J'ai fui la ville de New York.
J'ai enfoncé ma casquette sur les yeux
Et suis parti vers les cieux de l'ouest.
Adieu, New York.
Salut, East Orange.


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