La traduction de Not Dark Yet de Bob Dylan est disponible en bas de page juste après les paroles originales
Shadows are falling and I've been here all day
It's too hot to sleep and time is running away
Feel like my soul has turned into steel
I've still got the scars that the sun didn't heal
There's not even room enough to be anywhere
It's not dark yet, but it's getting there
Well my sense of humanity has gone down the drain
Behind every beautiful thing there's been some kind of pain
She wrote me a letter and she wrote it so kind
She put down in writing what was in her mind
I just don't see why I should even care
It's not dark yet, but it's getting there
Well, I've been to London and I've been to gay Paree
I've followed the river and I got to the sea
I've been down on the bottom of a world full of lies
I ain't looking for nothing in anyone's eyes
Sometimes my burden is more than I can bear
It's not dark yet, but it's getting there
I was born here and I'll die here against my will
I know it looks like I'm moving, but I'm standing still
Every nerve in my body is so vacant and numb
I can't even remember what it was I came here to get away from
Don't even hear a murmur of a prayer
It's not dark yet, but it's getting there.
Traduction Not Dark Yet - Bob Dylan
L’obscurité descend et je n’ai pas bougé de la journée
Il fait trop chaud pour dormir et le temps fout le camp,
Mon âme est impénétrable,
Et je porte toujours des stigmates que le soleil ne peut effacer
Aucun espace n’est assez vaste pour m’accueillir
Il ne fait pas encore très sombre, mais ça ne saurait tarder
Ma part d’humanité a fini dans l’égout.
Chaque beauté de la vie cache toujours une douleur.
Elle m’a écrit une lettre avec beaucoup d’attention,
Elle a couché sur le papier ce qu’elle avait dans le coeur,
Pourquoi est-ce que je m’en ferais?
Il ne fait pas encore très sombre, mais ça ne saurait tarder.
J’ai visité Londres et j’ai vu le « Gai Paris »
J’ai suivi le fleuve jusqu’à la mer
J’ai touché le fond d’un abîme de mensonges
Je n’espère rien trouver dans le regard de l’autre
Parfois mon fardeau est trop lourd à porter
Il ne fait pas encore très sombre, mais ça ne saurait tarder
C’est ici je suis né et j’y mourrai, sans que je n’y puisse rien,
J’ai l’air en mouvement, mais je reste immobile
Les nerfs de mon corps sont si engourdis et insensibles
Que je ne me souviens plus ce que je voulais fuir en arrivant ici.
Je n’entends même plus le murmure d’un prière
Il ne fait pas encore très sombre, mais ça ne saurait tarder
Traduction : Georges Ioannitis
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