J’CROIS QU’CA FAIT PAS MAL DE TEMPS QUE J’ENTEND CES MAUX DANS MON CŒUR
IL SUFFIT D’UN AIR DE RIEN POUR POSER UN TEXTE BIENFAITEUR
C’EST CRÉATEUR
J’CROIS QU’CA FAIT PAS MAL DE TEMPS QUE TOURNE CES TOURMENTS DANS MON CŒUR
IL SUFFIT D’UN TOURNANT DANS SA VIE POUR LIBERER SES DOULEURS
C’EST GÉNÉRATEUR
J’CROIS QU’CA FAIT PAS MAL DE SOUVENIRS POUR PRENDRE DE LA HAUTEUR
IL SUFFIT D’UNE PLUME D’UNE AIDE EXTERIEUR POUR QU’MES MAUX S’EVAPORENT
C’EST PROMETTEUR
J’CROIS QU’CA FAIT PAS MAL DE FOIS QU’J’RÉPÈTE ..... J’CROIS QU’CA FAIT PAS MAL
C’EST AMATEUR .....
J’AI LONGTEMPS CRU QU’CA FAISAIT PAS MAL C’ETAIT PLUS FORT QUE MOI
CA C’EST FORMATEUR
J’AI LONGTEMPS CRU QU’C’ETAIT PLUS FORT QUE MOI C’N’ETAIT QU’UNE METAPHORE
C’EST FORT REVELATEUR
D’ailleurs, je m’adresse à toi qui m’écoute, ouai, c’est à toi, c’est à vous qu’je parle, pousses le son plus fort, relève tes stores, c’est indolore.
TOI ORPHELIN TOI SANS PÈRES SANS TA MERE
TOI QUI A PERDU UN ETRE SI CHÈRE
TOI SEUL SANS REPÈRES TOI SEUL D’UN REVERS
TOI QUI CONNAIT BIEN LE SENS DU TERME
É-PHE-MERE
É-PHE-MERE
TOI QUI CONNAIT BIEN LE SENS DE C’TERME
TOI SEUL SANS REPÈRES TOI SEUL D’UN REVERS
TOI QUI A PERDU UN ETRE SI CHÈRE
TOI ORPHELIN TOI SANS PÈRES SANS TA MERE
TOI SEUL DE PÈRE-PETTE A L’OUTRE-MÈRE EN QUETE DE SOUVENIRS ORDINAIRES
C’EST TOI C’EST MOI C’EST LUI C’EST‘ELLE QUOI DE PLUS UNIVERSEL EN SOIT
C’EST COMME LE SEL SANS L’POIVRE ET LE POIDS D’ETRE SEUL SANS LUI SANS ELLE
SANS TOI PAPA PARTIT TROP TOT SANS UN SOURIRE NI MEME UN PUTAIN D’TEXTO
JME SOUVIENS D’CE JOUR DE CET APPEL SANS UN MOT AVANT QU’TU PARTE
EN APPARTÉ J’AURAIS VOULU TE DIRE QUE J’T’AIME ENTENDRE JE’T’AIME AUSSI
EN VERITÉ TU M’AS RACCROCHÉ AU CŒUR
LAISSÉ NEZ A NEZ AVEC TON REPONDEUR
Et quelques rancœurs plus tard, à des milliers d’heures d’intervalles,
ON M’ANNONCE L’INNÉVITABLE CES MOTS INNACEPTABLES
QUI COMPOSENT LE COUPLET DE TON DERNIER VOYAGE
ET LE REFRAIN EN BOUCLE DE MES PREMIERS NAUFRAGES
J’AI LA SENSATION D’AVOIR TOURNÉ UN COURT MÉTRAGE
ET JE REALISE QUE L’ON A COUPÉ AU TOURNAGE
MON DERNIER HOMMAGE CELUI D’UN HOMME EN AGE
DE FAIRE SA VALISE VIDER SON CŒUR A L’OUVRAGE
ET PUIS LE PAYSAGE A DEFILÉ ....
QUELQUES ANNÉES EN EQUILIBRE ET DE FIL EN AIGUILLE
TATOUAGE SUR MA PEAU C’POEME SLAMÉ SANS LA BÉQUILLE
J’AI APPRIS QU’LA LETTR(E) C PEUT VIVRE SANS SA CEDILL(E)
J’AI LEVÉ LA TÊTE POUR ENTREVOIR LA VIE QUI PETILLE
JE N’AI PAS OUBLIÉ
MAIS JE T’AI EXCUSÉ
PUIS ME SUIS PARDONNÉ
A MOI-MEME PAPA JE T’AIME
TOI ORPHELIN TOI SANS PÈRES SANS TA MERE
TOI QUI A PERDU UN ETRE SI CHÈRE
TOI SEUL SANS REPÈRES TOI SEUL D’UN REVERS
TOI QUI CONNAIT BIEN LE SENS DU TERME
É-PHE-ME-RE
É-PHE-ME-RE
TOI QUI CONNAIT BIEN LE SENS DE C’TERME
TOI SEUL SANS REPÈRES TOI SEUL D’UN REVERS
TOI QUI A PERDU UN ETRE SI CHÈRE
TOI ORPHELIN TOI SANS PÈRES SANS TA MERE
JTE DEDIE CES QUELQUES VERS T’INVITES A INSPIRER TON CH’MIN D’SA POÉSIE
AU DELA DES RIMES J’ASPIRE A VERSER CETTE ENCRE AVEC FRÉNÉSIE
IL PARAIT QU’ENTRE LA MORALE ET L’HISTOIRE
IL Y A L’ESPOIR
IL PARAIT QU’ENTRE LE BLANC ET LE NOIR
IL Y A LE GRIS
IL PARAIT QU’ENTRE LE BIEN ET LE MAL
IL Y A LA VIE
IL PARAIT QU’ENTRE TOI ET CELUI QU’TU RENIE
IL Y A UN MONDE
N’ATTENDS PAS LA FIN DE L’HISTOIRE POUR TE RÉCONCILIER
N’ATTENDS PAS SUR LE QUAI D’LA GARE AVEC TA FIERTÉ
N’ATTENDS PAS D’ÊTRE ENDEUILLÉ POUR LUI FAIRE SAVOIR
N’ATTENDS PAS D’ÊTRE A PLEURER POUR LUI FAIRE VALOIR
DES ÂMES RENOUÉES ONT PLUS DE VALEURS QUE TANT D’ŒUVRE D’ART
LE TEMPS FAIT SON ŒUVRE C’EST A TOI QU’JE PARLE T’INVITES A LA MANŒUVRE
JE VAIS FINIR CE TEXTE SANS LANGUE DE BOIS ET T’METTRE A L’EPREUVE
REJOINS LE - TEXTE LA - APPELLE LE - CHERCHE LA - DIS LUI QUE TU L’AIMES
L’AMOUR CONSOLE DE TOUT MEME DES PEINES QU’IL CAUSE LUI-MÊME
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