De votre air si léger, vous m’avez rempli.
Un message à mes pieds, me voilà parti
Tel mon cousin, aux signaux indiens
Telle ma cousine, la bouteille marine.
Et mon poids, n’existe plus.
Le destinataire, reste inconnu.
Je quitte la terre, un court instant.
Je vole au gré du vent, de l’air, du temps.
Bien que d’ici, la vie, la vue est belle.
Mon voyage ne peut être éternel.
Le cœur léger me fait nier.
La gravité de ce qui pourrait m’arriver.
Et me voilà, bien haut, assez loin
Pour ne pas rentrer, par le même chemin.
Mon enveloppe, mon veston
Ne peuvent supporter la pression, non, non.
Et mon poids, n’existe plus.
Le destinataire reste inconnu.
Je quitte la terre, un court instant.
Je vole au gré du vent, de l’air, du temps.
Mais quand soudain mon corps éclate,
S’amorce la deuxième étape.
Mais il fallait, que je périsse.
Pour que ma mission réussisse.
Me voilà sur le sol, usé, crevé,
Dans l’espoir que vienne me ramasser
Au hasard de son chemin l’anonyme
Ce message, cette lettre anodine.
Et mon poids n’existe plus.
Le destinataire reste inconnu.
Je quitte la terre un court instant.
Je vole au gré du vent, de l’air, du temps.
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