Il y avait Alexis
Qui était si petit
Qu’il n’y avait que sa tête qui dépassait de ses chaussettes
Et il y avait Fernand
Qui était tellement grand
Qu’au fond de sa casquette on voyait des nuages blancs
Alexis ne voyait
Que tout ce qui rampait
Limaces ou vers de terre, tortues, musaraignes, vipères
Mais Fernand quant à lui
Ne voyait que les nids
Tout ce qui vit dans l’air, oiseaux de jour, oiseaux de nuit
Un beau jour Alexis
A dit à son ami
Prends-moi sur tes épaules, ce que tu vois doit être drôle
Mais une fois là-haut
Sa tête tournait trop
Oh là je dégringole, tu peux les garder tes oiseaux
Fernand l’a reposé
Il s’est agenouillé
Montre-moi les merveilles dont tu me rebats les oreilles
Ah nan c’est dégoûtant !
Dit-il en en remontant
Il faudra qu’on me paye pour redescendre avant longtemps
Il y avait Alexis
Qui était si petit
Et qui était si bête qu’il ne voyait que ses chaussettes
Et il y avait Fernand
Qui était tellement grand
Qu’en mettant sa casquette, il croyait être intelligent
Vrai - ment
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