Tes nuits sont des toiles où tu dépeins tes ardeurs
Ta palette est une nébuleuse de couleurs
De ton pinceau d’ébène tu dessines tes chaînes
De ton crayon de chêne tu contournes tes problèmes
Dans ces lieux insolites tu fouilles ton intérieur
Tu côtoies tes limites les extrêmes tu effleures
Sur ton visage blême des absences éternelles
Dans tes yeux de bohème le vide et le dilemme
Vacille pour mieux t’étourdir
Et vrille pour mieux te sentir
Dérouté par des routes aux virages continuels
Mais pour vaincre le doute tu goûtes au virtuel
Mais attention à la tension créée par tes exaltations
Mais attention à la tension créée par tes exaltations
Sur les rives du fleuve tu montes les décibels
Tu as mis ta peau neuve pour ce nouvel éden
La poudre qui t’abreuve te fait pousser des ailes
À l’aube elle te désœuvre de tes secrets charnels
Tes journées sont plus sombres que tes nuits d’évasion
À la lumière tu distingues ta vaste prison
Ton ombre se fait reine pour apaiser ta peine
Ta fièvre est une aubaine pour refouler ta haine
Vacille pour mieux t’étourdir
Et vrille pour mieux te sentir
Dérouté par des routes aux virages continuels
Mais pour vaincre le doute tu goûtes au virtuel
Mais attention à la tension créée par tes exaltations
Mais attention à la tension créée par tes exaltations
Avide le vide quand tu le fuis
Quand tu le nies
N’iras-tu pas le contempler
Acides les signes qui te tuent
Que cherches-tu ?
Dans cette nuée tu t’es perdu
Vacille pour mieux t’étourdir
Et vrille pour mieux te sentir
Dérouté par des routes aux virages continuels
Mais pour vaincre le doute tu goûtes au virtuel
Mais pour vaincre le doute tu goûtes au virtuel
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