De ma bourse un peu pauvrette
Où l'ennui m'a fait fouiller,
Je me suis permis l'emplette
D'un biniou de cornouiller,
Sur notre lande bretonne,
Oh, les jolis airs qu'il sonne,
Oh, comme il endort les cœurs,
La fatigue et les douleurs
Les douleurs sont des folles
Et qui les écoute est encore plus fou,
A nous deux, toi qui consoles !
Biniou, mon biniou, mon cher biniou
Près de moi tout lui fait fête,
C'est l'oiseau qu'il réjouit,
C'est l'écho qui le répète,
C'est la brise qui le suit.
Quelle est donc cette magie
Qui nous jette, en pleine vie,
Le sourire au sein des pleurs,
La gaîté sur les douleurs ?
Les douleurs sont des folles
Et qui les écoute est encore plus fou,
A nous deux, toi qui consoles !
Biniou, mon biniou, mon cher biniou
Mais la somme qu'il me coûte
Sera lente à revenir,
Et bien des rigueurs, sans doute,
M'en laisseront souvenir,
Ma sacoche un peu moins lourde,
Moins de cidre dans ma gourde
Puis, qui sait ? jours de malheurs
La faim même et ses douleurs
Les douleurs sont des folles
Et qui les écoute est encore plus fou,
A nous deux, toi qui consoles !
Biniou, mon biniou, mon cher biniou
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