La pierre.
La pierre dans l’air, celle que je suivais.
Ton œil, aussi aveugle que la pierre.
Nous étions
des mains,
nous vidions les ténèbres, nous trouvions
le mot, qui remontait l’été :
Fleur.
Fleur – un mot d’aveugle
Ton œil et mon œil:
ils s’inquiètent de l’eau.
Veille silencieuse,
pan de cœur par pan de cœur
cela s’enfeuille.
Un mot encore, comme celui-là, et les marteaux
s’élancent dans l’espace libre.
Tant d’étoiles, que l’on nous tend.
J’étais,
quand je te vis – quand ? -
dehors parmi
les autres mondes.
O ces chemins, galactiques,
O cette heure, qui nous
compléta des nuits sur le fardeau de nos noms. Il n’est,
je le sais, pas vrai,
que nous ayons vécu, il passa aveugle un souffle entre
Là-bas et Pas-là et le Parfois,
un œil siffla comme une comète
allant vers l’éteint, dans les ravins,
là, où cela se consume sans éclat, se tenait
le temps, en majesté
et déjà vers le haut, vers le bas, poussait sur lui
ce qui fut ou ce qui sera -,
je sais,
je sais et tu sais, nous savions,
nous ne savions pas, mais
nous étions pourtant là et pas là-bas,
et de temps en temps, quand
seul le Rien se tenait entre nous,
alors nous étions totalement l’un et l’autre
En haut,
les voyageurs
demeurent
inaudibles