Bien sûr je sais qu’à cette heure
Partout dans le monde
Des hommes se blottissent de peur
Des enfants ne font plus la ronde
Des étoiles au bout de leurs doigts
Que des femmes se cachent de la bête immonde
De la violence quotidienne qui leur est faite…
Mais comment ne pas penser d’abord à toi
A tes seins bourdonnant comme des abeilles
A ta bouche fruitée qui déborde du cœur
A tes mains d’où ruissellent des caresses de soleil
A tes épaules nues ou je cueille des fleurs
Au parfum crémeux de ton ventre blanc
Oui comment ne pas penser d’abord à toi
A tes caresses comme une odorante verdure
A tes élans puissants traduits dans un murmure
A la source de vie que tu portes en toi
A ce regard d’Amour que tu as posé sur moi
A ce sourire de fée qui dessine ma joie
Comment ne pas d’abord penser à toi
Qui n’a que la beauté à opposer à la laideur
La vérité de toi dissimulée à toi dans ton regard
Qui cherche à te trouver dans les méandres du cœur
Qui veux être pour toi une belle aventure
Et qui cherche toi-même à te mettre au monde
Ô Mon Amour, ma force et ma vigueur t’accompagnent
Puisque de tous les jours je te veux ma compagne.