Maman, mes insomnies trimbalent un squelette d’enfance
Maman, la nuit qui me regarde m’empêche de dormir
Maman, il me monte à la gorge des relents d’innocence
Et c’est au creux de toi que je viens me blottir
Une mélancolie fait de ma carapace
Un long silence bruit
Je le scrute il me glace
Je garde au fond de moi, la naissance d’un cri
Mais couvre de toi, si j’ai le coeur en pluie
Maman, mes insomnies trimbalent un squelette d’enfance
Maman, la nuit qui me regarde m’empêche de dormir
Maman, il me monte à la gorge des relents d’innocence
Et c’est au creux de toi que je viens me blottir
Le temps qui se hasarde
A esquissé nos vies
En rit de qui musarde
A l’étrange manie de laisser derrière lui
De brûlantes empreintes
Les tiennent dans mes nuits, ne se sont pas éteintes
Le crépuscule est loin
Et déjà l’aube luit
Cette journée en vain
Que j’extirpe à la vie
Qu’elle se vive fardé
De tristesse ou de joie
Elle n’eut jamais été
Si tu n ’étais pas là
Maman, mes insomnies trimbalent un squelette d’enfance
Maman, la nuit qui me regarde m’empêche de dormir
Elle a fermé son oeil sur toutes mes errances
Ça y est on est demain, ça commence aujourd’hui
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