Maman je t’aime ton cœur a des œdèmes,
J’suis la source du problème, comme Socrate à Athènes
Le vague à l'âme qui surfe sur mes poèmes
Le bien de mon prochain, j’y pense mais j’ai la flemme
La nostalgie, de l’époque du CM
Deux fois je suis tombé trois fois relevé mais je saigne
C’est la nature humaine, on trahit même quand on aime
Qu’es-ce que t’attends du ciel quand tu lui dis amen ?
Je bois je fume je ken
Et les bonnes volontés s’éteignent
Au parloir j’ai attendu qu’mon père vienne
Quand les plus lâches te lâchent
Quelques vrais qui t’aiment, tiennent
J’continuerai tout seul
Que cela n’tienne
J’connais qu’une seule partie d’moi-même
J’connais qu’une seule partie d’mes gènes
J’connais qu’une seule partie du puzzle
Une seule partie d’la scène
T’as coupé cours, coupé les ponts
C’est bon !
La coupe est pleine
Pas d’fête des pères, d’anniversaire
Même pas une photo que j’m’en souvienne
J’me sens horriblement seul
C’est p’têt pour ça qu’j’ai fait autant de sale
C’est pas comme si t’étais là-haut dans le ciel
Famille monoparentale
Les bons résultats sont presque qu’accidentels
Comment on s’bat avec un bras dans l’atèle ?
Mais au final j’ai fait le deuil
Et j’suis bien !
Bien plus fort que la veille,
On n’a rien vécu y’a même pas de replay
T’as même pas envoyé une lettre
Pour essayer d’essuyer ta merde
T’as mis la haine dans mon cœur et dans ma tête
Alors,
J’ai enduré… Komunom’
J’dois m’débrouillé… Komunom’
J’ai assumé… Komunom’
Komunom’… Komunom’
Si j’suis tombé… Komunom’
J’dois m’relever… Komunom’
Les larmes ont coulé… Komunom’
Komunom’… Komunom’
J’ai appris seul vu qu’j’avais pas d’model à égaler
Sans homonyme j’déambule comme une âme égarée
Y’a toujours plus d’anomalies quand t’es mal préparé
J’te déteste chaque jour un peu plus
C’est le poids des années.
J’suis comme un homme
Ni bon ni mauvais,
Comme un ovni perdu dans l’atmosphère
J’ai des tendances parano schizophrène
Un soutien paternel c’est quelque chose qui vaut cher.
Et tu m’verras,
Surement dans ta télé, j’pense.
Le succès et les drames, ça raccourcit les distances
Face à l’adversité j’suis seul au monde, mais j’avance
T’as disparu lâchement,
Normal qu’j’ai la rage non ?
J’suis pas en train d’te mettre mes fautes sur l’dos
J’sais pas très bien d’où j’viens
Mais, j’sais très bien c’que j’vaux
Tu t’es comporté, lâchement
Comme un grand gamin
En assumant rien
Mais le karma,
Ça va et ça viens
Alors,
J’ai enduré… Komunom’
J’dois m’débrouillé… Komunom’
J’ai assumé… Komunom’
Komunom’… Komunom’
Si j’suis tombé… Komunom’
J’dois m’relever… Komunom’
Les larmes, le sang ont coulé… Komunom’
Komunom’… Komunom’
Jeune enfance secret défense
Un amour classé sans suite
J’pourrai lui dire d’allé niqué sa race, j’ai grandi sans lui
Mais j’te jure que c’est zarbi
Quand t’es là au tar-mi
A repenser à ta vie,
Ta peine,
Le temps qui fuite
Et,
Comme un homme,
Seul au monde
J’vous laisserai pas couper mes dread comme Samson
Laisse-moi rêver, j’suis sans limite
Trahison rime avec prison,
Ça m’en a tout l’air
Quand ton propre géniteur peut même pas comprendre ta douleur
La vie c’est compliqué,
On s’fait attaquer,
On doit répliquer,
J’ai pris un ticket, J’vais tout niquer
J’suis fatigué !
L’herbe est plus verte ici,
Le shit est plus jaune là-bas
Crash émotionnel, et dans la soute il y a trop de bagages
Séquestration, stup…,
Faux amis, coups d’pute,
Des coups de flingue,
Toute une vie recousue…
Coups tordus,
Merde !
Y'a toujours pire que nous,
Mais c’est déjà pas mal,
On a grandi comme tarzan au milieu d’la savane
J’ai enduré… Komunom’
J’dois m’débrouillé… Komunom’
J’ai assumé… Komunom’
Komunom’… Komunom’
Si j’suis tombé… Komunom’
J’dois m’relever… Komunom’
Les larmes ont coulé… Komunom’
Komunom’… Komunom’
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