2 ans que ça dure
Au bord de la fenêtre, j’vois que c’est toujours dur
Un peu à cran
Mes parents me comprennent un peu plus
Croient peut-être qu’on s’amuse
Ça serait bien
Mais le temps n’attend pas les excuses
Branché on prend trop de courant, on se dévoile dans les tourments
Je me souviens pas avoir regagné ma chaire
Les procédés m’achèvent
Autodidactes on s’entraîne
Pourtant on fait rien pour plaire
Ces bâtards ont déjà l’adresse
Toujours visible à ces torches
Si la merde valait de l’or
Ils serait tous
Disque
D’ores et déjà sur la suite
Comme si ça m’avait pas suffit
Tout devient sophistiqué
J’espère que ton cœur décode
Les dents longues
J’ai des défenses pas des crocs
Je suis en détente comme un glock
Les gens comme moi dans le désordre on les laisse tomber
(Laisse tomber)
(Laisse tomber, laisse tomber)
On les laisse tomber
Je me fais saigner où ça gratte
Que de poison qu’on s’hydrate
Il n’y a pas de pardon pour les braves
Ni les malheureux
Je tousse un peu je tire une grosse barre
Fais de l’effet comme dans une balle
Tacle le crâne comme Beckenbauer
Je me fais saigner où ça gratte
Que de poison qu’on s’hydrate
Il n’y a pas de pardon pour les braves
Ni les malheureux
J’téma le thermomètre pour être sûr
Des décibels aux décimales, y’a qu’une strophe
Des comme nous peu qu’ils sont peu qu’ils furent
Priez pour qu’on laisse tomber
(Priez pour qu’on laisse tomber)
Fort
Comme le silence qu’un glock laisse
Faudra bien que l’égo se taise
Si on veut perdurer
Jamais là pour faire du blé, faudra en faire quand même
Je gère mal l’amour sans père
Je suis quelle version de moi-même ?
Qu’est-ce que j’ai fait de ma reine ?
Pourquoi elle pleure autant quand je vais mal ?
T’occupes pas de ça faisons du sale
Il y a ceux qui tracent et ceux qui s’arrêtent
Y’a ceux qui stagnent et ceux qui restent vrais
Toutes nos vidas pour ce job c’est la vie d’artiste en pauvre, animés par des pulsions animales
Tout le monde te trouve un peu bizarre, laisse tomber laisse tomber
De Vinci noir dans la maison avec une team de scientifiques
On veut comprendre ce qui nous habite
Là-haut parait qu’il y a le paradis
Amen
(Je me fais saigner où ça gratte)
(Que de poison qu’on s’hydrate)
(Il n’y a pas de pardon pour les braves)
(Ni les malheureux)
Amen
(Je tousse un peu je tire une grosse barre)
(Fais de l’effet comme dans une balle)
(Tacle le crâne comme Beckenbauer)
Amen
(Je me fais saigner où ça gratte)
(Que de poison qu’on s’hydrate)
Amen
(Il n’y a pas de pardon pour les braves)
(Ni les malheureux)
Amen
(…)
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