Sur les routes de nos campagnes, on cherchait, faisait cocagne
On avait si belle allure, à user nos premières chaussures
On avait le regard fier des gamins qui quittent leur mère
Sur les routes de traverse, allé que le vent s’inverse
On se la jouait littéraire, plume à la main, baguette magique
On se voyait vivre en l’air, comme des oiseaux fantastiques
On a marché sans savoir, sur les chemins du hasard
À chaque détour une histoire, à chaque retour un départ
Que le sommet en témoigne, puisqu’on perd autant qu’on gagne
Ce monde à mille au carrefour, qu’on n’en fasse jamais le tour
Jamais le tour
Jamais le tour
Jamais le tour
Sur nos routes amoureuses, on retient des fins heureuses
À nos luttes pathétiques de Roméo un peu trop rêveurs
Vaut mieux vivre chimérique plutôt que d’affronter la peur
Sur nos routes poétiques, puisque c’est assez comique
D’entendre ton joli nom, parcourir les scènes que gamin
Tu regardais s’ébahissant, penser y chanter demain
On a marché sans savoir, sur les chemins du hasard
À chaque détour une histoire, à chaque retour un départ
Que le sommet en témoigne, puisqu’on perd autant qu’on gagne
Ce monde à mille au carrefour, qu’on n’en fasse jamais le tour
Jamais le tour
Sur le chemin du hasard, on se perd, on se découvre
Même des galères et des espoirs, même dans le noir on se retrouve
Que le sommet en témoigne, puisqu’on perd autant qu’on gagne
Ce monde à mille au carrefour, qu’on n’en fasse jamais le tour
Sur les routes de nos campagnes, on cherchait, faisait cocagne
On avait si belle allure, à user nos premières chaussures
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