Emporté par la coulée douce
Des mots tièdes et veloutés
Qui ruisselaient de ta bouche
Lentement pénétraient les couches
Infiltraient les cellules souches
Tout s’étiole tout s’éteindra
Même la queue des lucioles
Tout s’étiole tout s’éteindra
Nos amours partent en fumerolle
J’aurais aimé qu’à nouveau tu me berces
Que tu m’embrases à long terme
Mon amour tu me gerces
Tu m’abrases le derme
J’en ai rêvé de plus chaudes averses
Et qu’enfin perce le germe
Mon amour tu me gerces
Tu me gerces le derme
Au fond des champs de lave j’ai creusé
Des galeries à perpétuité
Constellées de minerai
Y ‘avait qu’à se baisser et ramasser
Huaquero le jour ton héro la nuit
Qui dorlote qui dort dîne à l’auberge
De nos jeunesses libertines
C’est là qu’on s’est épris
Embrassons-nous moins rêche
Que ces vieilles laines
Brassons nos gènes
Avant qu’on s’ébrèche
Tout s’étiole tout s’éteindra
Même la queue des lucioles
Tout s’étiole tout reviendra
Comme une mélodie en sous-sol
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