A Janvier j'avais Jupiter
Jusqu'au centre de la tête
Avril les errances dans le jardin de pierres
Les allés de statues sans tête
Mais oh
Avec ta langue de lave et
Tout c'qu'on a pu bête avoir
Ouvre moi les pans de ton vison
Mais alors vas-y prononce mon blase
Dans un nuage de gaz et
Les kilomètres de baise ouais
Tout ça rest'ra un rêve
Tout ça rest'ra un rêve
Qu'est-ce que tu caches papa
Dans l'coffre de la Xantia
Une nuit j'ai vu encore aujourd'hui je vois enfin
J'sais pas pourquoi j'te parle de ça
Dans la nuit du 15 août la pluie d'étoiles
Sur nos corps en bataille
Dans le tunnel végétal
Mais alors, à genoux assèche tes larmes
Rampe dans l'corridor de flammes
Et avales les kilomètres de bras ouais
Tout ça rest'ra un rêve
Tout ça rest'ra un rêve
Mais fin août
Dans la pénombre du tunnel végétal
J'ai pourtant eu la vision
Je te serrais contre moi et
Disparaissait dans ton vison
Puis tes lèvres s'ouvraient
Et tu disais :
"Bois à mon sein, mange dans ma main"
Plonge...
"Tes yeux dans les miens" mais...
"A leur place plus rien " Je vois que tu
"Allaite un singe" tu es la mort
"Avec des seins"
Réveillé par un cauchemar dans l'avion dans la nuit
Dans le ciel autour de moi tout le monde dort
Mais,mais,mais qu'est-ce qu'ils mettent dans la climatisation putain
On dirait qu'ils sont tous morts
Et toi, dans quelle ville dans quel bar, dans quel lit dans quels bras
Toi qui vis ta vie là-bas en bas,
Ouais mais depuis le ciel à travers les nuages
La saccade de tes hanches, je
Je vois Salomé qui danse
Mais dans mon avion qui s'éloigne
Je me demande encore s'il a mon visage derrière tes paupières ce singe qui t'enlace
Et tu dis :
"Bois dans ma main, dors sur mon sein, quand tu m'étreins un feu me dévore, qui consume mon corps, à toi pour toujours peut-être un jour... - mon amour"
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