Ça fait longtemps que je t'attends si longtemps que je t'attends
Longtemps longtemps que je t'attends ça fait longtemps que je t'attends
Allongés, l'un à coté,
Allongés, l'un à coté de l'autre
Reposants, dans les fourrés
Sous les herbes, de la forêt
Enfin sous les aliziés,
Du bois nous sentons l'effluve
Des oiseaux dans les bosquets,
Et des fauves dans l'étuve
On est si bien, on est si bien, on est si bien
à l'horizontale
Quand nous étreint, quand nous étreint, quand nous étreint,
la chaleur végétale,
Prends-moi la main.
Allongés, l'un à coté
de l'autre les bras s'enlacent
Allongés, l'un à coté
de l'autre les ébats s'élancent
Bruits de plumes, et de caresse
Pour le temps où l'on s'effeuille
Étoffes glissant sur nos fesses,
Est-ce la forêt, qui nous accueille ?
Ça fait longtemps que je t'attends si longtemps que je t'attends
Longtemps longtemps que je t'attends ça fait longtemps que je t'attends
Allongés, allongés,
Au-dessous de nous l'humus frais
Renvoi l'écho, de nos baisers
Canicule dans la forêt
Et nos étreintes sur le sol
Vert et or, sont animales
loin des boussoles, loin des boussoles,
L'été naît à l'horizontale
L'été naît à l'horizontale
L'été naît à l'horizontale.
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