Courtisans, qui passez vos jours dans les délices,
Qui n'éloignez jamais la demeure des rois,
Qui ne savez que c'est de la rigueur des lois,
Vous seuls à qui le Ciel a caché ses malices.
Si vous trouvez mauvais qu'au fort de mes supplices,
Les soupirs et les pleurs m'échappent quelquefois,
Parlez à ces rochers, venez dedans ces bois,
Qui de mon désespoir vont être les complices.
Vous verrez que mes maux sont sans comparaison,
Et que j'invoque en vain le temps et la raison
Aux tourments infinis que le destin m'ordonne;
Je sens de tous côtés mon esprit assailli;
Pourquoi veux-je espérer aussi qu'on me pardonne?
On ne pardonne point à qui n'a point failli.
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