Accroché dans la pièce, il y avait ce grand lustre d'argent
Il brillait le soir, faisait fuir les démons les mauvaises gens.
Il trône vieux, poussiéreux, dans le salon d’antan
A éclairer de ses bougies sur les murs les tapisseries.
Il a vu la guerre, la faim et le sang,
Il a vu retomber le vent et revenir les enfants.
Il en a vu passer souvent des mariages, des enterrements
Sous son ombre et dans les reflets de ses pampilles de diamant
De grands banquets de famille se terminant en rang
Pas assez de vin on parle du temps,
Trop de vin on parle argent
Accroché dans la pièce il y avait ce grand lustre d'argent
Il brillait le soir, faisait fuir les démons, les mauvaises gens
Les démons, les mauvaises gens.
Il y en a même qui se sont pendus à son cou désespérément
L'ombre de leur corps sur les murs se balance éternellement
Sous le regard sévère des aînés, des grands parents
Dans leur cadre doré et dans les pampilles de diamant
Toujours accroché au plafond il s'éteint lentement
Comme pour nous rappeler à ce souvenir qu'on n’est pas là pour longtemps,
Qu’on n’est pas là pour longtemps
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