Couleur ocre à perte de vue, dunes de sable
Rien ne laisse présager une menace. Vers le sud
La brise se lève à ras du sol
Un nomade issu de l'Exil se repère à l'étoile du Nord
Sans boussole, je m'efforce de marcher droit avec l'aide d'une équerre
C'est la traversée du désert
Du Sinaï, avant le séisme musical
Les épreuves s’assimilent à un sirocco, un hurricane
Les rafales soufflent à 100 km heure
Même aveuglé par le sable, je ne ferai pas parti de ces déserteurs !
Instinct de survie, à l'intérieur besoin d'étouffer mes flammes
Je me retourne, comment faire pour retrouver mes traces ?
Comment? Affronter la confusion, prendre les devants sur la peur
Rien ne s'obtient sans dur labeur
Coup de pression, même du sable sous les ongles
En aucun cas je ne m'arrêterai parce que la route est longue
Malgré les freins, les obstacles et nos propres déficits
Chacune de nos pages traces les lignes de notre édifice
Ma stratégie sort de l'ombre. Est ce que la route est encore longue ?
La route est encore longue !
Renforçons les bases et reforgeons les armes et nous verrons :
Personne ne sait ce que l'horizon présage
La route est longue et on démarre, êtes-vous prêt à tenir bon les gars ?
Juré, on jouera les cartes à fond !
Stable comme la Terre, je suis l'exemple d'une vie sereine
Qui se règle sur les principes de fer d'une stratégie de paix
Entouré de milles perles, aux couleurs d'améthyste
J'ai tissé un fil de laine sur lequel je fais le trapéziste
Le style de mec qui n'aime pas les crises de nerf
Les prises de tête, calme le jeu quand ça dérive
Mais, je garde des vices secrets, comme chacun je peux faiblir
Je suis stable comme la Terre avec ses risques de séisme!
Quel euphémisme ! Au contact de l'épicentre
J’abrite un tremblement, sorti de terre d'une force très puissante
Il peut faire bouger les choses ou tout détruire
Quand la furie se lève, ce que t'as bâti, je retrouve sous les ruines
Tant de débris de verre au sol, maintenant faut ramasser
Vite ! Dans 11 mesures déferle un gros raz de marée
Chaque secousse me rappelle que faut que je perce ce mystère
Je suis stable comme un tremblement de Terre, à 10 sur l'échelle de Richter!
Malgré les freins, les obstacles et nos propres déficits
Chacune de nos pages traces les lignes de notre édifice
Ma stratégie sort de l'ombre. Est ce que la route est encore longue ?
La route est encore longue !
Alliant vents et marées, je franchis le cap d'un océan de glace
Broyé, dans le sillage les rochers s'encastrent
Rivage droit devant, sortez l'étendard
Armé de lames de fond, paré pour exploser les remparts
Soudain, une secousse atteint ma longueur d'onde
Tout s'agite, l'eau se trouble et les profondeurs grondent
Rage sous-marine qui reflète ma face cachée...
Tous aux abris ! C'est l'éveil du pire des raz-de-marée
J'envoie valser les cages, oeuvre sous forme de vagues scélérates
Leur courant de penser me servant d'accélérateur
Entre deux rafales, dans le creux de la vague, les proies scellées s'abreuvent
Des flows de cascade extra large qui terrassent les prédateurs
Larguer les amarres quitte à fracasser les barrages
Pas de bataille navale, que des épaves à l'étalage
Exposée aux risques donc mon équipe se positionne
Puisqu'ils noient les sirènes d'alarme, méfiez-vous de l'eau qui dort
On placera nos atouts au moment propice
Pour trouver le meilleur équilibre possible
Dans cet environnement hostile
L'idée est de partir d'un château de carte pour bâtir un édifice solide
Face à la roche, le ruisseau finit toujours par percer les rangs
Non par la force, mais par la persévérance!
Malgré les freins, les obstacles et nos propres déficits
Chacune de nos pages traces les lignes de notre édifice
Ma stratégie sort de l'ombre. Est ce que la route est encore longue ?
La route est encore longue !
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