J’en appelle à la pesanteur, au sourire de la grâce
L’infinitésimale peur, au gouffre, à son vertige
J’en appelle aux courbes du monde quand les fleuves passent
A l’homme infiniment seul, à la foule et son vertige,
J’en appelle
J’en appelle à la texture de ton âme
A ton arbre de vie et ses cents quarante lianes
J’en appelle à ton électrocardiogramme
J’en appelle à la sciure que tu laisses
Quand tu fabriques tout seul ton pantin de bois
Dessine-moi un électrocardiogramme
Et du tonnerre !
J’en appelle au ventre des peuples qui palpite sous la guerre
Qu’est-ce que j’ai bien pu foutre de mon cœur
Un gouffre ? Ou un exil ?
J’en appelle au Dieu vivant, pour peu qu’on le reconnaisse
On dit qu’il fait pousser des fleurs, partout, sur la banquise
Je l’appelle
J’en appelle à la texture de ton âme
A ton arbre de vie et ses cent quarante lianes
J’en appelle à ton électrocardiogramme
J’en appelle à la sciure que tu laisses
Quand tu fabriques tout seul ton pantin de bois
Dessine-moi un électrocardiogramme
Et du tonnerre !
J’en appelle au rythme des vents qui bousculent ma planète
J’attends, patiemment, que tu m’ouvres, que tu me relises
J’en appelle à la pulsation, nos corps qui se referment
On s’aime, on s’illumine dans le gouffre
Et sa pénombre insipide
Je t’appelle, je t’appelle, je t’appelle !
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