J’essaye de me dire que il y a pire ailleurs
Je me sens pas bien même si je me tire ailleurs
Envahis de peurs, j’ai vu le pire, habitué à souffrir jamais je pleure
Tu peux garder ta fleur j’y vois que des épines
Dans ma tête c’est la survie depuis que je suis petite
J’ai demandé pourquoi on m’a dit c’est la vie
Ils ont volé mon cœur je suis vidé d’esprit
Ainsi c’est la vie
Faut qu’on batte les démons pour aller de l’avant, c’est ce que je me disais
Ouais les épreuves m’ont affaiblies
Je suis jamais tombée, je me suis pas relevée et je me suis élevée
À cinq ans je me rappelle j’avais plus de rêves
De l’être humain j’avais vu les pires facettes
Je rêve d’un jour où je me rappelle plus de rien
Prendre des cassettes, les effacer, me casser
Enfant de la hess on connait la faim, et j’accuserai toujours tes politiciens
Je me suis égarée, pour me retrouver, j’ai dû me rappeler de là où je viens
J’ai épuisé la force quand j’étais au fond, pourquoi je parle au passé je suis encore au fond
J’arrive plus à sourire ou à faire semblant
C’est quand je suis entouré que je me sens seul au monde
C’est mon instinct, je les distingue à toute allure, té-ma l’allure
On se revoit toute à l’heure, té-ma les points de suture
C’est mon instinct, je les distingue à toute allure, té-ma l’allure
On se revoit toute à l’heure, té-ma les points de suture
C’est mon instinct, je les distingue à toute allure, té-ma l’allure
On se revoit toute à l’heure, té-ma les points de suture
C’est mon instinct, je les distingue à toute allure, té-ma l’allure
On se revoit toute à l’heure, té-ma les points de suture
On se revoit toute à l’heure, on se revoit toute à l’heure
J’ai confiance en personne c’est mon instinct
C’est la mort ou le rap alors je les éteins
Moi j’ai rien demandé comme une bavure
Entre le bonheur et moi il y a des factures
Éducation africaine, je connais des François, des Mamadou et des Siciliens
C’est pas ma France a moi celle qui me dévisage
Je souffre de toute ma couleur quand je vois les médias
Après des siècles de colonies, l’immigration c’est le revers de la médaille
Ils disent tant de mal, mais font peu de bien
Mais moi j’aime la France comme si c’était ma mère putain
En vrai je te parle de ça mais je m’en bas les couilles
Quand je fais ma thérapie je fais des détours
Faut que je pense à moi, ça partira pas, la douleur que je ressens elle est incurable
Alors j’écris la nuit quand j’ai pas sommeil
C’est toujours les tiens qui viennent t’assommer
J’ai rangé tous mes démons sous mon sommier
Je suis rempli d’averses, je vois jamais le soleil
C’est toujours les tiens qui viennent t’assommer
Alors j’écris la nuit quand j’ai pas sommeil
J’ai rangé tous mes démons sous mon sommier
Je suis rempli d’averses, je vois jamais le soleil
On se revoit toute à l’heure, on se revoit toute à l’heure
C’est mon instinct, je les distingue à toute allure, té-ma l’allure
On se revoit toute à l’heure, on se revoit toute à l’heure
On se revoit toute à l’heure, on se revoit toute à l’heure, té-ma l’allure
C’est mon instinct, je les distingue à toute allure, té-ma l’allure
On se revoit toute à l’heure, té-ma les points de suture
C’est mon instinct, je les distingue à toute allure, té-ma l’allure
On se revoit toute à l’heure, té-ma les points de suture
C’est mon instinct, je les distingue à toute allure, té-ma l’allure
On se revoit toute à l’heure, té-ma les points de suture
C’est mon instinct, je les distingue à toute allure, té-ma l’allure
On se revoit toute à l’heure, té-ma les points de suture
On se revoit toute à l’heure, on se revoit toute à l’heure
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