Si on ne s’aide pas, qui le fera ?
Sous l’emprise de la Hess, pays cédera
J'suis avec Léon Gontran Damas, Aimé Césaire, Sédar Senghor
Tout petit, j’ai senti mon potentiel
Il est gros comme tout un cartel
On va pas se mettre à la tendance
L’atelier pèse plus que Bad Boys
À briser des codes, je suis affilié
À casser des portes, je suis condamné
Tout pour la qualité, rien que la qualité
Même la NASA, j'ferai paniquer
La peau est brune comme un martiniquais
Pas de concurrent, j'suis le prix Nobel
J'veux que mes écrits soient partout, un peu comme l’étaient ceux de Présence Africaine
Allô les gars de l'ONU
Vous mangez très bien, ici on a faim
Le caviar c'est combien ?
On veut le goûter en échange du manioc que vous voulez pas
Vous pétez des bouteilles de champagne pendant que beaucoup d'enfants meurent en Syrie
Vous êtes les détenteurs de toutes ces tueries
Dites-moi pourquoi vous parlez d'accord de paix ?
Je parle de Béni ou bien Libreville
Où se trouve la Libye ? J'crois qu'elle est finie
Il y a beaucoup de choses qui s'passent mais on fait trop semblant
La vérité sort de la bouche du plus convaincant
Les condés connaissent pas le sens du mot partage
En Guinée, ils ont tous la rage
Résultat : coup de clé à molette
Tous les rappeurs font les tapettes
Dans la vie, faut avoir une bonne identité
Savoir avec qui se frotter
Savoir à quel moment tirer
Mon succès les a attiré
À la base, je voulais juste faire comme Bob Marley
Rapper dans toute ma Liberté, Égalité, Fraternité, Réalité Non Dénoncée
Ici on vit du jour au jour sans assurance vie
Vivent dans des palaces, on n'a pas de lit
Ils vont en vacances, on n'a pas de riz
On vit même pas, on essaye de survivre
Sa mère Obama puis Donald Trumphies
Si je pouvais, j'en ferai des Télétubbies
Font des campagnes pendant qu’chez nous on tire
S'en fichent de nous, nous racontent des sottises
Black
{SOULBY THB}
Pendant des années, j’ai galéré pour canaliser cette énergie qui me rendait fou
Et là me voilà, aujourd’hui, grâce à Dieu, j’ai trouvé mon chemin, j’ai arrêté le foot
Nouveau départ, j’ai fermé l’ancien livre et le nouveau, je l’écris avec vous
Les premières pages seront sûrement pas full mais vous savez que les débuts sont jamais oufs
Deush, Babia, dites-leur
Rien n’a jamais été facile
J’ai fermé les yeux, j’étais dans la baignoire, à mon réveil, on m’avait jeté dans la piscine
Le daron dans l’ciel est ma bouée
Ma mère à la dar (maison) est mon maître-nageur
Dans mes yeux, tu peux voir de la peine, des fois même de la haine mais jamais de la peur
Quoi qu’il arrive, je sais que je vais caner
Mais j’sais pas comment
Moi j’suis pas comme eux
Celui qui va m’impressionner n’est pas né
Font les dealers mais on sait que c’est des camés
Pas de Nissan comme les fils à papa ; j’prenais taxi moi
Quelques fois mon gars Francis, a
(A)vec moi, il parlait pas chinois
God Damn, I’m killing this shit bro, isn’t it ?
C’est vrai que j’ai taffé mais gars c’est inné
You can bring whoever you want my nigga
I bet on my mama that I’m gonna eat him
Mon cœur est pris, j’ai déjà ma dulcinée
J’vais pas te cala, encore moins te piner
C’est pas parce qu’on a des potes en commun que toi et moi on va se permettre de copiner
J’peux pas me lancer de fleurs, j’serais pas sur ma tombe
La vie que je mène, synonyme d’hécatombe
Y’a que la miff que j’appelle pour m’dépanner
Y’a que ma meuf et les prods qui m’font bander
Là c’est parti, tu m’as perdu, hein (1)
Des gars vrais comme moi, y’en a pas plus d’2
Moins de 3 ans seulement et j’suis cap
De péter 4 millions avec cette dalle
Allô Monsieur Leblack
Afrique de l’Ouest, y’a plus d’débat
Tout c’qui sort d’nos bouches est létal
On fait l’taff, eux, laisse les lé-par
Y’a plus d’théorie, que d’la pratique
Toutes ces nuits sans sommeil ramènent la fatigue
Bientôt mon cul noir posé sur le trône mais là je te parle pas des chaises pliantes de Hatik
Merde
Est-ce que tout ça c’est nécessaire ?
Plus rien à perdre, on est déter
Ils vont devoir bouffer tous mes vers
Est-ce que tout ça c’est nécessaire ?
Plus rien à perdre, on est déter
Ils vont devoir bouffer tous mes vers
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