À ceux qui brûlent, qui n'ont plus peur de l'incendie
Qui ont le plafond de l'abus crucifié d'étoiles de la nuit
Comme dans la chambre d'un enfant de déménagement trop fréquent
Remplis d'étoiles phosphorescentes mais trop récentes
J'élève des arcs-en-ciel que je nourris au Lexomil
Quand ils seront sevrés de vos ciels, je les relâcherais dans vos villes
Z'exauceront vos prières remplacerons les musiques sombres
Il pleut des rayons de lumière et il neige des balles de ping-pong
À ceux qui brûlent de m'imiter, qui me sente pire en technique
Qui sentent leur amour limité de sentiments pyrotechniques
Le rêve est en mauvais état et vous rampez donc ?
Jusqu'aux fournaises de l'Etna comme Empédocle
Ceux qui ont les yeux tout rouge, que l'eau de javel délave
Ceux qui ont des brûlures sur les joues à cause des larmes de lave
Des voyelles et des consonnes qui écrivent une lettre a Élise
Ceux que la flamme consume dans l'énergie de l'autolyse
À ceux qui brûlent, qui brûlent et qui rebrûlent encore
Hardcore à ceux qui brûlent du cœur et du corps
Encore et encore, a ceux qui brûlent, brûlent, brûlent, brûlent…
À ceux qui brûlent, qui brûlent et qui rebrûlent encore
Hardcore à ceux qui brûlent du cœur et du corps
Encore et encore, a ceux qui brûlent, brûlent, brûlent, brûlent, brûlent…
Au prince héritier puissant de l'empire du traumatisme
À ceux qui ont tellement d'idées que les autres renoncent à les suivre
À ceux qui brûlent et dans leur corps incandescent
Qui n'ont pas pris de produits bruts, mais qui sont encore en descentes
Ceux qui à force de ruminer sur un tout petit soucis
Deviens un monstre de pensées qui prend toute la place de l'esprit
À ceux qui brûlent de crépitement de bois mort
À ceux qui hurlent comme des aboiements à l'intérieur
Ceux qui n'arrivent pas à dire ça y est, je crois qu'j'ai plus besoin d'apprendre
Ceux qui ont cessé d'essayer d'se faire comprendre
Ceux qui d'une petite étincelle peuvent engendrer des incendies
D'une petite pierre dans la rivière peuvent déclencher un tsunami
Qui voudrait appeler Uber eats pour se faire livrer des médocs
Qui dépense toute leur énergie afin de supporter les médiocres
À ceux qui voient ce soleil noir quand il y a des aurores sublimes
À tous les prétentieux comme moi qui sont des grands égos fragiles
À ceux qui brûlent, qui brûlent et qui rebrûlent encore
Hardcore à ceux qui brûlent du cœur et du corps
Encore et encore, a ceux qui brûlent, brûlent, brûlent, brûlent
À ceux qui brûlent, qui brûlent et qui rebrûlent encore
Hardcore à ceux qui brûlent du cœur et du corps
Encore et encore, a ceux qui brûlent, brûlent, brûlent, brûlent, brûlent
Sarbacane, dooz kawa, soleil noir, noir, noir…
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