Un printemps de trop de lunes
A préféré l'emporter :
Elle a pas même fini sa brune,
Il a pas fini d'en pleurer...
Élisa chante encore,
Son Jules n'en peut plus
Sur le vieux port, il marche seul
Il s'endormira jamais plus
Près d'elle et ses cannes
Qu'ils traînent par terre non plus
Il paraît que sous les ombres
D'un si vieux chapeau de paille
On n'voit plus passer le nombre
D'absences ni de retrouvailles :
Quand c'est à tout jamais qu'on aime,
On n'a pas le moral.
Laï La Lé Laï La Lé
Laï La Lé Laï La Lé
Lé Lé Laï Lé
Laï La Lé Laï La Lé
Un printemps de trop de larmes
A préféré que l'été
Ne voit plus jamais qu'Élisa
Faisait de Jules, un adopté.
Un revenant de sous terre,
Un revenu rescapé,
Un drapeau noir à trimballer
Qu'arborait son cœur en bannière,
Avec la chaleur de celui
Qui peut dire : "Je suis né!"
Mais il paraît que sur ses adipes,
Il reste un peu de sa voix
Élisa, muse mystique,
De Jules, inspire les pas.
Quand c'est à tout jamais qu'on aime
On y trouve un combat!
Laï La Lé Laï La Lé
Laï La Lé Laï La Lé
Lé Lé Laï Lé
Laï La Lé Laï La Lé
(ad lib)
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